Politique

Soudan : Al-Burhan se retire de la médiation civile pour ces raisons


Alors que toutes les parties à l’Accord-cadre sont résolues à parvenir à un accord politique définitif avec la participation de toutes les parties convenues dès que possible, les médias soudanais ont annoncé mardi que le Président du Conseil de souveraineté du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, s’était retiré de la médiation entre les parties civiles cherchant à signer un accord-cadre.

Le site Soudan Tribune a cité des sources comme quoi « le Président du Conseil de Souveraineté, Abdel Fattah al-Burhan, a décidé d’abandonner sa médiation visant à rapprocher liberté, changement et bloc démocratique », notant que la décision d’al-Burhan a été prise après qu’il n’ait pas réussi à réunir les deux parties à la même table, malgré plusieurs tentatives au cours des dernières semaines.

Des sources ont indiqué que la Coalition pour la liberté et le changement refuse de reconnaître la masse démocratique et affirme qu’elle est fabriquée.

Le Comité de coordination conjoint des signataires de l’Accord-cadre et le Mécanisme tripartite continuent de se réunir pour examiner les quatre questions restantes au stade final du processus politique.

Selon l’agence de presse soudanaise, le porte-parole du processus politique, l’ingénieur Khalid Omer Yousif, a déclaré que la dernière réunion avait entendu les perceptions des activités de paix et du Soudan oriental.

Il a ajouté que le plan général avait été approuvé par le Mécanisme tripartite, qui avait pour mission de promouvoir et de faciliter les travaux des acteurs afin d’assurer la participation la plus large possible des parties prenantes et des forces de la révolution de décembre. L’objectif des acteurs était de renforcer le processus de mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba en éliminant les obstacles politiques et pratiques qui l’entravent.

Il vise également à jeter les bases d’un règlement des questions relatives au Soudan oriental, de manière à assurer la stabilité de la région, l’inclusion et l’équité des citoyens et à éliminer toute forme de marginalisation à l’égard de ce pays.

En outre, le mécanisme tripartite de l’ONU, de l’Union africaine et de l’IGAD a annoncé la reprise des ateliers de discussion sur le dossier de la paix de Djouba, en vue d’élaborer une feuille de route pour mettre fin à la crise politique prolongée au Soudan.

Dans un tweet, il a souligné que l’objectif de cette mesure était de trouver des moyens pratiques de mettre en œuvre et de revitaliser l’Accord de Djouba, sans pour autant remettre en cause l’Accord, et il a appelé à une large participation à l’atelier afin de traduire la paix en réalité.

En décembre dernier, les forces politiques et la composante militaire ont signé un accord-cadre pour établir une autorité civile de transition au Soudan et mettre fin à la crise politique qui dure depuis plus d’un an.

Malgré un début prometteur, l’impasse politique a dominé le processus politique après que des forces politiques de l’alliance du « Bloc démocratique » ont rejeté l’accord, une position adoptée également par le Parti communiste soudanais et les Comités de résistance du Soudan, ainsi que par le Parti Baath arabe socialiste, un élément clé des forces de la Déclaration de la liberté et du changement – le « Conseil central ».

Au début de janvier, le Président actuel du Conseil de souveraineté du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a mené une médiation pour rapprocher les positions politiques des trois blocs de la liberté et du changement, le Conseil central, le bloc démocratique et les forces nationales.

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