Un Octobre sanglant au Yémen, le terrorisme des Houthis fait 126 victimes
Le mécanisme d’enquête national au Yémen a révélé que 126 civils ont été tués et blessés par des tirs de mortier en octobre dernier dans huit provinces.
Dans un rapport, la Commission nationale d’enquête sur les allégations de violations des droits de l’homme a déclaré qu’elle avait établi et enquêté sur 221 violations au cours du mois d’octobre 2022 concernant le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme.
Sur un total de 75 incidents, les milices Houthis ont pris pour cible des civils dans différentes provinces, faisant 29 morts, dont 5 femmes, 9 enfants et 58 blessés, dont 5 femmes et 16 enfants, au cours du sanglant Octobre.
Le Mécanisme national d’enquête a également surveillé 21 victimes de mines et de munitions non explosées, dont 3 hommes tués et 18 blessés, dont 5 enfants et 3 femmes.
Le rapport recense 95 cas de détention arbitraire par les Houthis dans les gouvernorats Sanaa, Hajjah, Saada, Taiz, Lahij, Dhamar et Marib, 51 cas de destruction de biens publics et privés et 7 cas de torture et de violence sexuelle.
La Commission a confirmé que son équipe avait débarqué et mené immédiatement des enquêtes sur les bombardements et les attaques visant des civils ainsi que sur l’explosion de mines dans le gouvernorat de Taiz, qui avait fait plusieurs morts et blessés parmi les civils, et s’était rendue dans les zones de Karsh et de Chridja, dans le gouvernorat de Hajj.
Elle a également entendu un certain nombre de victimes dans les régions de Maros et de Qa’tabah, dans la province d’Ad-Dali’, ainsi que dans les régions d’Ad Durayhimi, At Tuhayta et Hays, dans la province d’Al Hudaydah.
La commission a confirmé que ses équipes ont mené une enquête directe et immédiate sur les incidents de bombardements et de ciblage de civils et sur l’explosion de mines houthistes dans le gouvernorat de Taiz, qui ont fait plusieurs morts et blessés parmi les civils, et qu’elles se sont rendues au Régions de Karsh et d’Al-Shareja dans le gouvernorat de Lahj.
Elle est également la seule autorité chargée d’enquêter sur les allégations de droits de l’homme au Yémen après le renversement par le bloc des États arabes du Conseil des droits de l’homme de la mission de l’éminent groupe d’experts internationaux sur le Yémen l’année dernière.
Seuls les civils yéménites continuent de payer le prix de l’escalade des milices Houthis, qui continuent de faire de nouvelles victimes et de pousser des innocents à quitter leurs foyers.
En seulement 72 heures, les attaques délibérées et vengeantes et les mines des Houthis ont détruit le sang de 16 civils, dont 10 enfants, dans plusieurs provinces.
