Tunisie : les divisions frappent encore le mouvement Ennahdha ; Un ex-adjoint annonce sa démission
Le mouvement Ennahdha en Tunisie vit une période de dislocation et de dissensions, à la suite de la révélation de sa participation à de nombreux actes terroristes et à la corruption, ainsi que de la révélation d’une affaire majeure de déportation de la jeunesse tunisienne dans les zones de terrorisme ces dernières années sous l’égide des principaux dirigeants du mouvement et de son exploitation par les plus hautes personnalités tunisiennes pour faciliter cette tâche.
Démission de Néji Jmal
Le dirigeant d’Ennahdha et ancien député du Parlement, Néji Jmal, a annoncé, dans un billet publié sur son compte Facebook, sa démission d’Ennahdha. Néji Jmal n’a pas expliqué les raisons de sa démission, mais il a expliqué qu’il avait expliqué dans une déclaration détaillée aux institutions du parti. La Tunisie a indiqué que cette démission confirmait l’état de dislocation et de désintégration majeure des Frères représentés par Ennahdha en Tunisie, ce qui démontre que la période à venir verra davantage de démissions et de dissensions internes, et qu’il y a des appels politiques à dissoudre le mouvement en raison des violences et des destructions qui ont eu lieu dans le pays.
Le Dernier Krach
De son côté, le Dr Oussama Aouidet, analyste politique tunisien, et dirigeant du Mouvement du peuple tunisien affirment que le Mouvement Ennahdha est dans un état de grande désintégration et qu’ils essaient de se montrer de manière cohérente, pour inspirer le peuple tunisien que le Mouvement Ennahdha existe sur la scène politique telle qu’elle est, mais que l’ébullition et l’aliénation intérieure s’aggravent.
L’analyste politique tunisien ajoute que le mouvement des Frères vit les pires jours de son histoire politique de l’époque, en raison de ses dissensions internes et des preuves de l’implication de ses dirigeants dans de nombreuses opérations terroristes. Ennahdha est alors sur le point de s’effondrer définitivement au cours de la période à venir, d’autant plus que de grands appels politiques ont été lancés pour que ce mouvement s’implique dans le dossier le plus dangereux de la déportation de la jeunesse tunisienne sur les champs terroristes de la région.