Les élections en Libye, sont sur la table d’Aguila Saleh et l’envoyé de la France
Une voie constitutionnelle se termine par des élections qui engagent la voie vers des institutions permanentes, un dossier qui mène à des discussions qui réunissent le président de la Chambre des représentants libyen Aguila Saleh par un émissaire français.
Cela s’est inscrit dans les efforts déployés par Aguila Saleh pour résoudre la crise que les Libyens et la communauté internationale ont unanimement reconnu comme étant la voie à suivre pour la résoudre avec des élections.
Dans une brève déclaration publiée mardi, le Bureau de presse du Chancelier Saleh a déclaré que « le Président de la Chambre des représentants a reçu l’Envoyé français en Libye, Paul Soler ».
Au cours de cette rencontre, Saleh a examiné avec l’Envoyé Français un certain nombre de dossiers, dont les plus importants étaient l’achèvement du processus constitutionnel et la tenue d’élections présidentielles et parlementaires.
Le dimanche dernier, l’Envoyé spécial du Président de la République française en Libye, Paul Soler, a rencontré le commandant en chef de l’armée libyenne, le général Khalifa Haftar, dans son bureau à Benghazi, en présence de l’Ambassadrice de France en Libye, Béatrice Dawhelen, comme l’a indiqué le commandement général de l’armée, sans expliquer les raisons de la rencontre ni les détails de celle-ci.
Il a rencontré plusieurs responsables étrangers en Libye et à l’étranger pour tenter de sortir de l’impasse politique dans laquelle se trouve la crise libyenne. La dernière rencontre a eu lieu hier au Qatar avec le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al‑Thani.
La Libye est en proie à un conflit entre les deux gouvernements – le gouvernement de Fathi Bachagha nommé par la Chambre des représentants en mars dernier et le gouvernement d’unité nationale sortant dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, qui refuse de céder le pouvoir.
Il y a deux semaines, le conflit politique s’est transformé en une guerre entre les forces qui soutenaient les deux chefs d’État rivaux et qui ont fait 40 morts parmi les civils, au milieu des espoirs et des craintes de voir ces combats reprendre tant que la crise politique qui les avait motivés n’était pas résolue.