L’Iran profite des négociations menées avec l’Occident pour étendre son influence au Moyen-Orient ; Détails
Alors que l’attention du monde se porte sur les discussions à Vienne et sur la conclusion d’un accord nucléaire avec l’Iran, Téhéran étend ses opérations en Syrie, au Liban et en Irak par l’intermédiaire de ses agents et de ses milices. L’Iran exerce des pressions sur les puissances occidentales pour qu’elles mettent un terme aux enquêtes de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique sur les activités nucléaires non déclarées de l’Iran et assouplit les restrictions sur les transactions commerciales avec les sociétés iraniennes affiliées à l’Armée Révolutionnaire Islamique.
Pression
Le régime iranien s’est servi des négociations en cours sur l’accord nucléaire pour lancer sa milice déployée au Moyen-Orient contre une position américaine en Syrie la semaine dernière. Il y a des preuves que les missiles sont venus du territoire irakien selon le magazine américain Newsweek. Les troupes américaines ont riposté et détruit trois voitures et du matériel. Les responsables ont déclaré : Ils ont l’intention d’ « envoyer un message à Téhéran », même s’ils semblent avoir hésité à atteindre certains objectifs « par prudence afin d’éviter des blessures ». La revue américaine a poursuivi en expliquant que les raisons pour l’expansion des opérations de l’Iran en Syrie et en Irak pendant la période des négociations ont confirmé au monde qu’elle avait d’autres moyens de faire pression sur les États-Unis et qu’elle contrôlait toujours la situation à l’intérieur de l’Irak en proie à une crise politique majeure après que le peuple irakien a refusé d’élire des partis pro-iraniens aux élections législatives d’octobre dernier et que les chiites pro-iraniens ont perdu le contrôle du Parlement.
Déjouer les négociations
Selon The Newsweek, le Liban traverse actuellement une nouvelle crise, à cause de l’Iran et de ses agents. L’envoyé américain travaille sur deux questions connexes : comment faire entrer le gaz naturel au Liban et comment délimiter la frontière maritime entre le Liban et Israël ; tandis que le Hezbollah, dont la popularité est ternie, cherche à saboter ces négociations, en arguant qu’il n’y a pas de négociations avec Israël et que les champs sont propriété privée du Liban. La dernière chose à faire est de fournir du gaz égyptien au Liban par le biais des pipelines israéliens pour sauver le Liban de la grande crise économique. L’Iran utilise les négociations nucléaires pour mettre en œuvre ses projets dans la région arabe – que ce soit en Syrie, au Liban ou en Irak – afin de reprendre le contrôle de la région après avoir perdu le soutien populaire en Irak et au Liban.
