Analyste tunisien : La commission de cherche à satisfaire les exigences des Frères Musulmans
Les ingérences extérieures se poursuivent dans les affaires de la Tunisie, au service des Frères musulmans et de leurs exigences. bien que la rue tunisienne ait rejeté le groupe terroriste représenté par Ennahdha, certains partis cherchent à s’ingérer dans les affaires tunisiennes et à arrêter le processus de stabilisation politique et communautaire.
Réagir face aux interventions directes
Hier, à propos de ces interventions étrangères évidentes, le Président tunisien Kaïs Saïed a ordonné au Ministre des affaires étrangères d’expulser les envoyés de la « Commission de Venise », menaçant de suspendre l’adhésion de son pays à la Commission.
La position tunisienne sur cette question et la menace de faire arrêter l’adhésion du pays à la « Commission de Venise » et d’en déporter les émissaires après un rapport critiquant le référendum sur la nouvelle constitution annoncé en juillet pour parachever la carte de la construction du pays.
Le président tunisien a dit : « Notre souveraineté et notre État ne sont pas négociables », ajoute-t-il, « nous rejetons l’ingérence étrangère dans les affaires tunisiennes comme le fait la Commission dite de Venise », et demandant qu’est-ce que signifie d’avoir une femme qui parle de la nécessité de rétablir ainsi l’Instance suprême indépendante pour les élections? Et que le référendum se tienne à la date qu’ils fixent? Et le mode de vote ? ».
Le Président tunisien considère que les actions du Comité sont une ingérence flagrante et inacceptable, que la Tunisie n’est ni une terre ni un jardin, expliquant que la Tunisie n’a pas besoin de leur aide, que ces personnes sont indésirables en Tunisie et qu’elles ne viennent pas en Tunisie, que la Constitution est mise en place par les Tunisiens et non pas à Venise.
Les plans du mouvement Ennahdha
Oussama Aouidet, dirigeant du Mouvement du peuple tunisien, et analyste politique tunisien, explique que les exigences de la Commission de Venise sont essentiellement celles des Frères musulmans, afin de faire dérailler le processus de stabilisation politique et de faire dérailler le référendum sur la constitution.
L’analyste politique tunisien a ajouté: « La Tunisie, pour sa part, n’acceptera pas d’intervention extérieure pour perturber le processus de stabilisation de l’État, faisant remarquer que ces organisations et comités sont principalement destinés aux groupes plutôt qu’aux États ».
Il décrit les actions du mouvement de tous les Frères et de toutes les communautés de tous les pays européens pour faire pression sur la Tunisie et tenter de faire échouer le pays avec l’objectif de revenir avant le 25 Juillet et d’déstabiliser l’État tunisien.
Le président tunisien annonce alors l’organisation d’un référendum sur les amendements constitutionnels encore en préparation le 25 juillet, avant les élections législatives du 17 Décembre.
Il y a quelques jours, le Président tunisien a annoncé la création d’une commission chargée de préparer un projet de révision de la Constitution d’une « nouvelle république » par le biais d’un « dialogue national » qui exclut les partis politiques.