Zelensky pour accueillir 2025 : Nous combattrons

Indépendamment des changements politiques sur la scène internationale, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a défini les objectifs stratégiques de son pays pour la nouvelle année.

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Mardi soir, Zelensky a annoncé qu’en 2025, son pays devra continuer à se battre « sur le terrain » pour obtenir des avancées qui pourraient ensuite être utilisées « à la table des négociations ».

Dans un discours adressé à la nation à l’occasion de la nouvelle année, il a déclaré :
« Chaque jour de l’année prochaine, je dois me battre, et nous devons tous nous battre pour une Ukraine assez forte, car seule une Ukraine de cette force sera respectée et entendue, que ce soit sur le champ de bataille ou à la table des négociations. »

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L’année à venir sera décisive pour le sort de la crise ukrainienne, avec l’entrée en fonction officielle du président américain élu, Donald Trump, ce mois-ci.

Malgré la volonté de Trump de lancer une nouvelle série de négociations, Zelensky a affirmé que son pays ferait tout son possible en 2025 pour « arrêter la Russie et mettre fin à la guerre » qui dure depuis trois ans.

Il a ajouté : »Je souhaite que 2025 soit notre année, l’année de l’Ukraine. Nous savons que la paix ne nous sera pas offerte en cadeau, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter la Russie et mettre fin à la guerre. C’est ce que chacun d’entre nous espère. »

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L’année 2024 a été difficile pour Kiev, qui a perdu, selon une évaluation de l’Agence France-Presse, sept fois plus de territoires face à l’armée russe qu’en 2023.

L’horizon 2025 ne semble pas plus prometteur pour Kiev, menacée par une réduction du soutien militaire et politique des États-Unis après le retour de Trump à la présidence dans trois semaines.

Lundi, l’administration du président sortant Joe Biden a annoncé une aide sécuritaire et économique à Kiev d’un montant d’environ six milliards de dollars, dans une initiative semblant précipiter le soutien à l’Ukraine avant l’investiture de Trump prévue le 20 janvier.

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Trump a promis qu’il mettrait fin à la guerre en Ukraine dans les « 24 heures » suivant son retour à la Maison-Blanche, un engagement qui a suscité des inquiétudes quant à un éventuel compromis de l’Ukraine, qui pourrait devoir céder les territoires contrôlés par la Russie pour parvenir à la paix.

Dans son discours pour la nouvelle année, Zelensky a affirmé : « Je n’ai aucun doute que le nouveau président américain est prêt et capable de parvenir à la paix et de mettre fin à l’agression de Poutine. »

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De son côté, Poutine a salué mardi, dans son discours pour le Nouvel An, « le courage et l’audace des soldats russes », sans mentionner explicitement la guerre en Ukraine.

Washington et ses alliés occidentaux qualifient l’action de la Russie d’invasion, mais Moscou rejette cette interprétation, qualifiant le conflit en Ukraine d’opération militaire spéciale visant à protéger la minorité russophone en Ukraine et à empêcher Kiev de rejoindre l’OTAN.

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