Politique

Yémen : Un militant des droits humains révèle le projet des rebelles Houthis de cibler le processus éducatif en leur faveur


Les milices terroristes Houthis poursuivent leurs crimes et leurs plans terroristes en réprimant les enseignants et en déformant les programmes scolaires. Les Houthis transforment les écoles yéménites en « casernes militaires » et en lieux de propagation de la violence et du racisme.

Selon des informations locales, les milices Houthis utilisent l’éducation, en particulier dans l’enseignement secondaire et universitaire, pour tenter de convaincre les familles de pousser certains de leurs enfants sur les fronts en échange de l’éducation de leurs enfants.

Attentats

Le rapport sur les droits de l’homme a documenté des milliers de violations commises par la milice Houthi, la branche iranienne du Yémen, notamment le droit à la vie, à l’intégrité physique et à la liberté, la destruction et le pillage de biens privés et publics, les violations du droit des enfants et des femmes, la violation du droit à l’éducation et d’autres.

Dans son premier rapport, l’organisation Human Rights Development Research (Enquête sur le développement et les droits de l’homme) indique qu’elle a documenté le meurtre direct de 164 civils par la milice Houthi, dont 18 enfants, 15 femmes, 131 civils par des tirs aveugles et 34 civils par des mines et des DDR, dont 4 femmes, 6 enfants et 26 blessés dans la province de Hajjah.

La saisie par la milice Houthi de 34 installations et postes gouvernementaux à Hajjah, leur transfert vers ses propres quartiers généraux pour mener à bien ses diverses activités, 15 bâtiments publics ont été entièrement détruits et 19 partiellement détruits, 21 violations ont été constatées, 2 explosions ont été commises, 6 ont été transférées à des positions militaires, 12 ont été réquisitionnées pour des activités de la milice Houthi et 1 a été incendiée.

Selon le rapport d’enquête, la milice Houthi a contribué à la rémunération de 17 000 enseignants depuis la fin de 2016 et a forcé 2 045 enseignants à assister à ses cours culturels confessionnels, en plus de 2 334 cas de collecte de fonds sous forme de frais d’études auprès des étudiants de la province de Hajah.

Le rapport a conclu en indiquant que 31 écoles de la province de Hajjah avaient changé de nom pour des dirigeants et des dirigeants soutenus par la milice Houthi, et que la milice Houthi exploitait les émissions scolaires de 1 123 écoles pour mobiliser les enfants sur les champs de bataille et les inciter à tuer et blesser des enfants, et les contraindre à répéter leur slogan, qui est un slogan sectaire incompatible avec la culture nationale.

Les plans d’Iran

Le juriste yéménite Ahmad Jabbari affirme que le projet de Houthi de transformer les écoles dans les zones contrôlées par la milice Houthi en tanières pour la polarisation et le recrutement d’enfants, et de créer une génération de partisans d’une culture de la mort et de la haine, est une menace majeure pour la sécurité régionale et internationale, ce qui exige une action de la communauté internationale sur la milice Houthi soutenue par l’Iran pour neutraliser le processus éducatif du conflit.

L’ampleur des pressions, des diktats et des chantages dont font l’objet les écoles d’enseignement communautaire et privé au profit de leurs activités subversives, le non-paiement des salaires des enseignants, ainsi que l’hystérie et la mobilisation des étudiants sur les fronts des combats, l’empoisonnement de l’esprit des enfants par des idées obscurantistes et la production d’une génération de terroristes qui menacent la sécurité du Yémen et du monde entier.

Les Houthis ont également indiqué que depuis qu’ils ont pris le contrôle de la capitale, Sanaa en septembre 2014, les milices ont cherché à introduire dans les programmes d’éducation de base des modifications fondamentales qui soient conformes à leur orientation intellectuelle, religieuse et sectaire et qu’ils les utilisent pour faire avancer leur projet sectaire, soutenu par l’Iran.

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