Yémen – Les rebelles Houthis continuent de violer la trêve
La milice terroriste des Houthis a continué de violer la trêve militaire et humanitaire international sur divers fronts des combats dans les gouvernorats de Marib, Al-Jawf, Saada, Hajjah, Taiz et Ad Dali’.
Dans un rapport publié hier, les forces de l’armée nationale ont indiqué que la milice des Houthis avait commis 131 violations de la trêve au cours des mercredi et jeudi, dont 49 sur les fronts de Taiz, 34 sur les fronts à l’Ouest de Hajjaz, 28 sur les fronts du Sud, de l’Ouest et du Nord-Ouest de la ville de Marib, 13 sur l’Est et le Nord de la ville d’Al-Hazm al-Jawf, 6 sur l’axe d’Ad Dali’ et 1 sur le front de Razekh à l’Ouest de Saada, selon l’agence officielle SABA.
Le rapport a indiqué que les violations allaient de tentatives d’infiltration de groupes armés de Houthis à des positions de l’armée au Sud de Marib, à la poursuite des tirs d’artillerie et de divers coups de feu sur des positions de l’armée sur tous les fronts, à l’activité des milices qui ont construit des routes, installé des positions et des fortifications, utilisé des renforts et procédé à des vols de reconnaissance.
Commentant le rapport, le Ministre de l’information du Yémen, Muammar Al Eryani, a déclaré : « Les Houthis ont violé la trêve dès le premier jour sur plusieurs fronts ».
Dans une série de tweets d’hier, il a ajouté que l’armée nationale avait suivi 1924 violations de la trêve par les Houthis depuis qu’ils l’ont déclarée il y a environ trois semaines.
Dans une série de tweets, il a indiqué que les violations avaient été réparties entre les différents fronts de la guerre, avec plusieurs types d’armes, à Marib, Al-Hadida, Taiz, Daaleh, Hajah, Saada, Al-Jawf, Abyan et Lahij.
Il a demandé à la communauté internationale, à l’ONU et à l’Envoyé spécial de l’ONU de condamner les violations persistantes de la trêve des Houthis.
Le 1er avril, les Nations unies ont annoncé que les parties yéménites acceptaient une trêve de deux mois qui commença le lendemain, un arrêt complet des opérations militaires, l’ouverture de l’aéroport de Sanaa à des destinations régionales prédéfinies, et l’autorisation de l’entrée de navires transportant du carburant dans le port d’Al Hudaydah.