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Yémen: Les crimes des Houthis ont touché l’intérieur qu’à l’extérieur du pays


Les crimes des Houthis contre les civils, jour et nuit, ciblés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ne se limitent pas à l’expulsion des Yéménites, au viol des femmes, au recrutement et à l’assassinat d’enfants, à la propagation des épidémies et de la famine. Ils ont même dirigé des bombardements délibérés sur des civils, tuant des milliers de Yéménites, ou prenant pour cible des innocents dans les pays voisins.

504 crimes de guerre en mer

Ainsi, ces dernières années, la récolte des crimes de Houthi a constitué un crime de guerre majeur, comme l’a récemment fait observer un rapport des juristes yéménites, qui a montré comment les milices Houthis ont commis 504 crimes terroristes contre la navigation maritime au large du Yémen, ce qui équivaut à des crimes de guerre.

Le rapport des droits de l’homme du Yémen publié par le Forum national pour les droits de l’homme au Yémen révèle une série de crimes commis par des milices terroristes pro-iraniennes, où les Houthis ont commis environ 15 090 crimes humanitaires contre des civils sans défense dans 18 provinces du Yémen, allant de la disparition forcée à l’arrestation et la torture.

La communauté internationale et les organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme témoignent de la façon dont les Houthis ont transformé les villes du Yémen en bain de sang depuis 2014, en prenant pour cible des quartiers résidentiels au moyen de tirs de roquettes de croisière à l’aide de missiles balistiques fournis par l’Iran, et en forçant des dizaines de milliers d’éléments terroristes et d’enfants dans des camps de guerre.

Détournement du navire Rawabi

Des rapports de piraterie de plus en plus nombreux sont également signalés par les Houthis en mer Rouge, le dernier en date étant l’enlèvement, le 5 Janvier dernier, du navire civil Rawabi battant pavillon des Émirats arabes unis, au-delà de la milice terroriste visant les pays voisins.

Piraterie maritime

Le rapport de la Rencontre nationale pour les droits de l’homme au Yémen indique qu’en sept ans de contrôle de Sanaa par les Houthis, les navires marchands en mer Rouge sont constamment la cible d’attaques terroristes, menaçant ainsi 13 % du trafic international annuel, hors des zones contrôlées par les putschistes, selon les estimations officielles.

Le rapport fait également état de milliers de crimes commis pendant que des milices se livrent à des actes de piraterie maritime au large des côtes somaliennes et dans le golfe d’Aden.

Selon le rapport, les Houthis ont commis une série de crimes de guerre en violation du droit international, des lois nationales et des conventions et traités internationaux ratifiés par le Yémen.

504 crimes maritimes

Les crimes commis par les Houthis en mer Rouge ont atteint 504 violations, dont 183 attaques contre des navires marchands et des navires militaires et 49 cas d’utilisation des côtes de la mer Rouge pour le trafic d’armes iraniennes au Yémen.

Le rapport révèle également que la milice des Houthis a pris pour cible les ports yéménites et saoudiens pour quelque 17 violations, qu’elle a planté 192 mines dans les eaux de la mer Rouge et qu’elle a commis 63 attaques contre des pêcheurs et pillé leurs biens.

Les milices terroristes ont utilisé le port d’al-Hudaydah comme base militaire pour lancer leurs opérations criminelles en mer Rouge, où les milices de Ras Issa et d’As-Salif ont installé des bases d’entraînement pour leurs pirates, tandis qu’elles réclamaient une action internationale pour fermer le port d’al-Hudaydah et évacuer les Houthis, sans succès.

En effet, l’Iran a formé les milices Houthis pour qu’elles deviennent le bras de la terreur contre tout État, qu’elles se livrent à des détournements de navires et qu’elles perturbent la navigation internationale, et qu’elles fournissent aux Maliens des informations sur les voies de navigation et de transit des navires.

Crime de corruption des Houthis

Le Gouvernement yéménite légitime affirme que les milices terroristes Houthis ont pillé l’équipement militaire, ainsi que les réserves monétaires et les finances publiques, et placé des millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté et de famine.

Violations dans 18 provinces du Yémen

Le rapport a également permis de suivre les violations commises par les milices contre des civils dans 18 provinces du Yémen en 2021, soit 5 091 crimes au total et 21 droits de l’homme fondamentaux.

Le rapport de la Commission des droits de l’homme indique que ces crimes vont de l’assassinat, de la torture, des enlèvements, des arrestations arbitraires et des disparitions forcées à la pose de divers types de mines terrestres et maritimes.

D’après les statistiques, la province de Taiz est arrivée en tête en ce qui concerne les violations, suivie par Shabwah, Sanaa, Marib, Al-Hudaydah, Ibb, Aden et Saada.

Horribles abus

Le rapport recense 1938 violations du droit à l’intégrité physique, dont 983 atteintes à l’intégrité physique, 442 arrestations, disparitions forcées et détentions arbitraires, ainsi que 153 actes de torture et 17 enlèvements.

La deuxième catégorie de crimes graves contre des civils au Yémen est la violation du droit à la vie; quelque 998 exécutions extrajudiciaires ont été commises, 765 violations du droit à la propriété et 521 violations du droit au logement ont été commises contre des civils.

Le rapport recense également 229 cas de violation du droit à la liberté de circulation et de voyage, 184 cas de violation et 66 cas de violation du droit à un procès équitable.

Les milices Houthis ont également commis 69 crimes contre la liberté d’opinion et d’expression et 63 crimes contre la liberté de réunion, dont 39 cas de violation du droit à la liberté de religion, 16 cas de sévices sexuels et 12 cas de punition collective de civils.

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