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Yémen : L’échec des rebelles Houthis à mener des campagnes de recrutement


Les campagnes menées par les chefs des milices terroristes Houthi, menées sous la direction d’Abdul-Malik al-Houthi, n’ont pas réussi à recruter plus de Yéménites, en compensation des pénuries manifestes sur les fronts de combat.

Des sources ont révélé que les campagnes de recrutement forcé des Houthis lancées il y a quatre jours avaient été largement rejetées par le public à Sanaa, affirmant que les membres des milices disparues dans les combats des derniers mois à Shabwah, Marib et Hajjah avaient fait pression sur le coup d’État et que les tribus accusaient les dirigeants Houthi de faire plonger leurs fils dans les fronts brûlants.

Selon les sources : Il y a un large rejet, non seulement de la part des chefs tribaux, mais aussi de l’ensemble de la société, qui ont répondu aux demandes des milices de savoir d’abord ce qu’il était advenu de leurs enfants disparus.

Plus de 1 000 membres des Houthis armés ont disparu au cours des deux dernières années, la plupart d’entre eux ayant disparu à Marib et à Shabwah, certains étant en fuite et certains étant détenus à Taïz.

Selon les sources, tous ceux qui sont capturés par la légitimité savent que leur famille est morte, mais ceux qui ont tué et laissé leur corps à la milice sont toujours portés disparus.

Il y a quelques jours, le groupe terroriste avait lancé une campagne de recrutement de civils, sous le slogan : La « campagne du typhon du Yémen », en présence du chef du gouvernement du coup d’État non reconnu Abdel Aziz ben Habtour, et de plusieurs chefs de milice à Sanaa.

Selon les sources, les milices houthistes ont ensuite constitué des équipes sur le terrain, dirigées par des superviseurs et des responsables loyaux aux milices, et ont entrepris leur débarquement dans les quartiers de la capitale pour attirer de nouveaux combattants.

Dans le même ordre d’idées, les habitants de Sanaa, se sont plaints de la résurgence des putschistes et de l’intensification de leurs déplacements sur le terrain dans leurs régions respectives de la capitale, afin d’exiger que leurs enfants soient enrôlés de force dans les combats sur les fronts.

Sur un plan connexe, une source proche du Gouvernement Al-Houthi à Sanaa a indiqué que des dirigeants, des superviseurs et des fidèles du groupe avaient commencé la semaine dernière à débarquer sur le terrain dans les quartiers de Shimlan, Mudhbah et Al-Sanina, dans le district de Ma’een à Sanaa, dans le but de lancer une campagne urgente de recrutement de civils.

La source a révélé qu’après avoir débarqué dans ces zones (densément peuplées), la communauté avait été profondément déçue et avait dépassé ses espoirs et ses attentes.

La source, qui a demandé que son identité soit bloquée par crainte de la brutalité des milices, a indiqué que, du fait de la forte réticence de la population à l’égard du recrutement et de la mobilisation dans ces zones ciblées, seuls quelques individus avaient répondu à ces appels désespérés, dont le nombre ne dépassait pas les doigts des mains.

Il a dit : Les dirigeants du groupe à Sanaa ont ordonné à leurs partisans de retourner sur le terrain dans ces zones et d’utiliser tous les moyens d’intimidation et de coercition pour faire aboutir le processus de recrutement.

Selon la même source, les superviseurs ont été encouragés à prendre pour cible les écoles publiques et privées de ces zones et à recruter d’urgence au moins sept élèves par école.

Selon la source, les dirigeants Houthis ont menacé leurs partisans et leurs partisans de sanctions sévères et les ont privés de plusieurs privilèges s’ils ne réussissaient pas une fois de plus leur campagne de recrutement et de mobilisation.

Du fait des pertes humaines considérables subies par les milices et, sur les fronts de Marib, Taïz, al-Jawf, Hajjah et d’autres, par les forces yéménites qui ont été appuyées par l’Alliance pour la légitimité, le groupe continue de mener des campagnes de recrutement visant des civils dans plusieurs provinces, villes et villages qu’il contrôle.

Il y a deux semaines environ, le Président du Conseil du Coup d’État houthiste, Mehdi Hussein al-Machat, a reconnu que son groupe était en grave pénurie de combattants et avait épuisé ses ressources humaines, appelant les différentes institutions et les secteurs civils et autres dans les zones qu’il contrôle à jouer leur rôle dans l’alerte et l’hymne aux fronts.

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