Yémen – Comment la table s’est-elle tournée sur le membre des Frères Al-Ahmar et ses bras médiatiques ?
Un coup dur porté aux projets des Frères du Yémen, avec la création du Conseil présidentiel et l’expulsion des Frères Ali Mohsen al-Ahmar de la Fondation de la présidence du Yémen, avec la déclaration du président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi, qui l’a démis de ses fonctions de vice-président du Yémen.
Au cours des dernières années, Ali Mohsen al-Ahmar a fait obstacle à la libération du Yémen des milices terroristes Houthis pro-Iran, en prenant la décision des Frères Musulmans et de leur bras politique de gouverner le pays, le parti Al-Islah, comme en témoignent le retrait des fronts de la guerre et la remise des Houthis sans heurts.
À la suite de ces événements, Mukhtar Rahbi et Anis Mansour, les cornes de la Fraternité qui servent les desseins de l’organisation et de ses partisans à l’étranger, sont entrés en crise majeure, en raison de leur engagement au cours de la dernière période de guerre à mélanger les documents yéménites en attaquant l’Alliance, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et en répandant des mensonges à leur encontre, tout en affirmant qu’ils avaient des liens suspects avec le Qatar. Ils ont commencé à se faire entendre depuis que le Qatar a quitté l’alliance arabe au Yémen.
Al-Ahmar est le principal responsable du blocage de la libération du Yémen, où il est associé à Al-Qaïda depuis son arrivée au Yémen. Al-Ahmar a également contribué à l’infiltration du groupe au Yémen en lançant un pacte avec les Frères musulmans, ce qui a fait de ce dernier une force majeure.
Les liens de Mohsen al-Ahmar avec Al-Qaïda remontent à 2017, et al-Ahmar a fourni un terrain fertile à des groupes et des factions extrémistes qui sont devenus plus tard ce qu’on appelle Al-Qaida.
Dans une étude de Peter Salisbury, un chercheur américain, il a exposé sa relation avec les organisations terroristes au Yémen, où il a souligné qu’il était un acteur influent dans un réseau de groupes tribaux, sunnites et islamistes dont le centre d’influence est le Parti de la Réforme, et qu’il est accusé d’avoir aidé à financer des groupes armés qui sont devenus «Al-Qaida dans la péninsule arabique».
AL-Ahmar est ainsi devenu un artisan des organisations terroristes du Yémen, et est arrivé au vice-président du Yémen, ce qui a contribué à la construction de camps secrets et publics du Parti Réformiste, dans le but de construire des générations de terroristes au service de ses intérêts et de ceux des Frères musulmans.
Anis Mansour et Mukhtar Rahbi ne sont plus que les bras média d’Ali Mohsen al-Ahmar et sa présence au Yémen, en le défendant même après qu’il ait été démis de ses fonctions, alors la table s’est retournée contre Al-Ahmar et ses bras médiatiques après la formation du Conseil présidentiel au Yémen et la destitution d’Al-Ahmar de son poste.