L'Europe

Washington étudie le plan de la France de retirer les mercenaires d’Erdoğan de la Libye

La France a proposé à Washington et à d’autres parties un plan pour retirer les mercenaires étrangers de Libye sur une période de six mois.

Et le magazine américain « Politico » a confirmé que le plan de la France est que la Turquie commence à retirer les mercenaires syriens de Libye le 1er juillet.

Un représentant des États-Unis explique que son pays consulte ses partenaires libyens et la communauté internationale pour maintenir le cessez-le-feu et demander l’évacuation des forces étrangères du pays.

Le plan de la France fait suite à l’échec de deux plans précédents, avec un cessez-le-feu en octobre dernier qui comprenait une clause invitant tous les combattants et mercenaires étrangers à quitter le pays en 90 jours. Mais la date limite est venue et n’a pas été suivie d’une action sérieuse.

Le Conseil de sécurité a également adopté une résolution appelant toutes les parties concernées à retirer leurs forces étrangères, mais cette résolution a également été ignorée.

Le lundi dernier, le président français Emmanuel Macron a déclaré avoir reçu l’assurance de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan qu’il accepterait que des mercenaires quittent le territoire libyen le plus tôt possible.

Lors d’une conférence de presse à la fin du Sommet des dirigeants de l’OTAN à Bruxelles, Macron a ajouté :  »Nous avons convenu de travailler pour le retrait des mercenaires étrangers. Je peux vous dire que le Président Erdoğan a, au cours de notre réunion, confirmé son désir de voir partir dès que possible les mercenaires et les milices étrangères opérant sur le territoire libyen ».

Par ailleurs, les experts militaires et politiques libyens ont confirmé que les déclarations d’Erdoğan constituaient une manœuvre turque pour éviter une « embarras » aux dirigeants de l’OTAN, anticipant la conférence de Berlin 2 du 23 juin.

Ils expliquèrent que des troupes et des mercenaires étrangers resteraient en Libye même après les prochaines élections, craignant que leurs alliés ne tombent des Frères musulmans et n’obtiennent pas de postes parlementaires et présidentiels.

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