Violations continues – Un missile de croisière tue un enfant et blesse ses parents a Ta’izz
Les milices terroristes des Houthis continuent de commettre des atrocités contre les civils à Ta’izz, tandis que le gouvernement légitime observe la trêve et fait des concessions pour la paix.
Les milices des Houthis, le vendredi, ont pris pour cible une famille entière dans la ville de Dhabbab, dans l’artère vitale et la seule à la ville de Ta’izz, assiégée depuis sept ans et demi.
Une source yéménite locale a indiqué que les milices des Houthis avaient tiré un missile sur la maison de la famille rurale dans le village d’Al-Saelah, dans le village résidentiel, tuant un enfant de cinq ans et blessant gravement ses parents.
Il a ajouté que le bombardement des Houthis avait tué immédiatement l’âme de l’enfant Mahmoud Hashem Ali, âgé de 5 ans, et que sa mère, Souad Ahmed Abdou, 35 ans, et son père, Hashem Mohamed, 40 ans, avaient été grièvement blessés.
Ce ciblage houthiste des civils intervient au moment où la trêve humanitaire soutenue par l’ONU entre dans sa sixième semaine consécutive, au milieu des violations continues des Houthis.
Au début du mois en cours, 10 soldats et civils ont été tués lors d’une attaque aérienne des Houthis à Ta’izz, tandis que les statistiques officielles font état de 40 morts et blessés, dont 11 civils, dans le cadre d’une série d’attaques meurtrières visant la ville assiégée.
Jeudi dernier, le Gouvernement yéménite a confirmé qu’il partageait favorablement l’initiative et les engagements du Bureau de l’Envoyé spécial de l’ONU concernant les vols de l’aéroport de Sanaa vers la Jordanie pendant la période de la trêve, afin de permettre au peuple yéménite pris en otage par les Houthis de se rendre par l’aéroport de Sanaa avec des passeports provenant des zones contrôlées par le coup d’État.
Le gouvernement du Yémen a fait de nombreuses concessions pour assurer le succès de la trêve humanitaire, mais les milices Houthis ont continué à faire preuve d’intransigeance et à commettre des exactions, mettant ainsi en danger la vie des civils et causant la mort dans leur passé brutal depuis huit ans.