Une nouvelle vague de protestations contre le régime iranien – Détails
Une nouvelle vague de manifestations, de grèves syndicales et d’associations de retraités en Iran a éclaté, parmi lesquelles des enseignants, des ouvriers de l’usine Zob Ahan à Ispahan, des boulangers à Téhéran, des retraités de la sidérurgie et des retraités de la sécurité sociale.
Le Conseil de Coordination des Organisations Syndicales des Enseignants dans le pays a annoncé aujourd’hui son soutien à l’appel des retraités pour des rassemblements de protestation demain.
Dans une déclaration, il a également été demandé aux « retraités et enseignants actuels » de participer à ces réunions, selon le réseau Iran International.
Un grand nombre de boulangers se sont rassemblés à Téhéran hier pour la deuxième fois ces dernières semaines pour protester contre leurs problèmes de vie, les ouvriers de Zob Ahan à Ispahan ont été battus depuis hier, et la grève s’est poursuivie toute la nuit en dépit des pressions exercées par la sécurité.
Dans l’intervalle, plusieurs retraités de l’industrie sidérurgique se sont rassemblés hier à Ispahan devant le bâtiment de la Caisse des pensions de l’acier pour protester contre le fait que leurs problèmes n’avaient pas été réglés.
Pendant ce temps, plusieurs retraités de la Sécurité Sociale ont organisé une marche de protestation à Ahvaz, en scandant des slogans comme « Quittez la Syrie, pensez à où nous sommes ».
Les retraités des villes de Shushtar, Shosh, Dezfoul et Kerman ont organisé un rassemblement de protestation, scandant des slogans comme « Seulement dans la rue, nous prendrons nos droits » et dans la ville de Shosh, le président du Centre des retraités a démissionné.
Ces derniers jours, les traders de Téhéran ont organisé une manifestation en faveur de la hausse des prix et de la dépréciation du taux de change entre l’Iran et le dollar.
À leur tour, les travailleurs de Yasuj ont débarqué sur la place devant la municipalité et le conseil municipal, réclamant leurs arriérés de salaire depuis plusieurs mois.
Selon les informations reçues, le complexe de Paris-Sud aurait contraint ces derniers jours les ouvriers des raffineries à signer un engagement les obligeant à ne pas porter plainte s’ils étaient expulsés en raison de leur participation à des rassemblements et à des grèves, et l’entreprise n’autoriserait pas les travailleurs qui n’avaient pas signé cet engagement à entrer sur le territoire.
Depuis une période de crise économique, l’Iran a poussé des milliers de citoyens à participer aux manifestations qui ont eu lieu depuis septembre pour protester contre la répression des libertés par le régime.