En raison des nombreuses violations qu’ils commettent contre les citoyens, une immense colère règne parmi les habitants de la province yéménite de Taïz envers le groupe des Frères musulmans. La majorité des citoyens ont organisé des campagnes électroniques sur les réseaux sociaux sous le slogan « Trop, c’est trop ».

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Non contents de cela, des centaines de personnes des régions avoisinantes se sont rassemblées pour dénoncer la dernière violation commise par les milices du groupe : l’un de leurs dirigeants a kidnappé un citoyen alors qu’il sortait de la mosquée vendredi dernier et l’a torturé à mort dans la région de Jabal Habashi, selon le site yéménite « Al-Omanaa ».

Selon la déclaration de la mobilisation populaire, la victime s’appelait Mohamed Abdeljalil Al-Rashidi, originaire du village d’Al-Mazbar dans la région d’Adinah. Il a été tué par Farouk Qassem Fadhel, un des officiers de sécurité portant le grade de commandant dans la police de la province de Taïz, et membre des Frères musulmans dans la province.

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Il est à noter qu’à la fin du mois de septembre 2015, des combats sanglants ont éclaté dans la ville yéménite de Taïz, causés par les rivalités entre factions concurrentes cherchant à contrôler la province, sous la conduite du parti Al-Islah, le parti politique islamique affilié aux Frères musulmans au Yémen.

Le parti Al-Islah a utilisé efficacement l’axe militaire de Taïz pour atteindre ses objectifs à l’époque, en plaçant ses partisans à des postes de commandement élevés. Début 2019, Al-Islah a commencé à affirmer sa domination militaire et politique dans la ville de Taïz. Les bataillons nommés d’après leur chef salafiste, Abu Abbas, ont commencé à prendre le contrôle de certaines parties de la ville hors de la portée des Houthis, selon le site égyptien « Al-Bawaba ».

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À la mi-2020, Al-Islah s’est progressivement étendu aux régions méridionales de Taïz, y compris la région d’Al-Hujariyah, formant une structure parallèle informelle composée d’unités militaires irrégulières et de camps d’entraînement dans le sud de Taïz. Aujourd’hui, Al-Islah domine largement les institutions militaires et sécuritaires de Taïz. Malgré cela, Taïz vit dans une grande insécurité et instabilité politique et psychologique en raison de ce groupe.