Moyen-Orient

Un rapport sur les droits humains révèle les chapitres d’une collusion secrète entre les Frères du Yémen et les Houthis contre le Sud


Dans une analyse d’investigation approfondie, des rapports politiques et médiatiques ont dévoilé le véritable visage du parti Al-Islah, considéré comme le bras des Frères musulmans au Yémen, le qualifiant de « principal acteur » dans l’aggravation de la crise yéménite.

Le rapport, relayé par des médias locaux et internationaux, a confirmé que ce parti s’est transformé d’un partenaire politique présumé en une entité « pragmatique » exploitant le chaos, adoptant une méthodologie de « complaisance délibérée » à l’égard des milices houthies, tout en affichant une hostilité totale envers le projet national du Sud.

Le rapport explique que les événements rapides à Chabwa et dans la vallée de l’Hadramaout ont constitué « le grand scandale » de cette alliance d’intérêts cachés. Au moment où les forces du Sud menaient des batailles existentielles contre l’expansion houthiste, les forces affiliées aux Frères — connues sous le nom de « Première région militaire » — faisaient office de barrière pour protéger les voies de contrebande et sécuriser des intérêts financiers communs avec les putschistes.

Les analystes ont souligné que le succès du Sud à reprendre l’initiative dans ces régions n’a pas été seulement une victoire militaire, mais une nécessité sécuritaire visant à assécher les sources de la collusion entre les Frères et les Houthis.

Le rapport a également mis en lumière le modèle de Taëz, décrite comme une ville « prise en otage », que les Frères auraient vidée de son caractère civil pour en faire « un espace d’imposition de taxes et de corruption ».

Il a affirmé que la mainmise des réseaux d’intérêts étroits sur la prise de décision a entraîné l’effondrement des services publics. Cet échec, exploité habilement par les Houthis pour redorer leur image, prouve, selon le rapport, que les politiques d’Al-Islah ont constitué — et constituent encore — « le meilleur service rendu au projet iranien au Yémen ».

Le rapport a qualifié les dirigeants des Frères de « fauteurs de corruption sur terre », estimant que la guerre s’est transformée pour eux en « marché ouvert à l’investissement ».

Il s’est arrêté aussi sur le rôle joué par des figures controversées comme Tawakkol Karman, accusée d’utiliser le discours des droits humains comme « couverture » pour mettre en œuvre des agendas extérieurs et promouvoir le projet de l’organisation à l’international, malgré des liens jugés suspects avec des dossiers sécuritaires et judiciaires.

Le rapport a conclu que la récupération par le Sud de sa décision souveraine à Chabwa et dans l’Hadramaout constitue la seule garantie pour la sécurité de la région et de la coalition arabe. Il affirme que l’affrontement actuel n’est pas seulement politique, mais aussi une bataille contre la mentalité de « butin » adoptée par les Frères pendant des décennies, soulignant que « l’État ne peut être bâti sur les ruines de la corruption, ni restauré par des figures qui ont vécu de la chaos ».

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page