Politique

Un rapport international mettant en lumière les violations des droits de l’homme commises par le régime iranien


Un rapport international a une fois de plus mis en lumière les violations des droits de l’homme commises par le régime iranien contre son peuple.

Dans son rapport annuel, Amnesty International a déclaré : L’année 2021 en Iran a vu l’arrestation et l’interrogatoire « illégaux » de milliers de personnes, et les forces de sécurité ont utilisé la « Force meurtrière de la Patte » et des fusils à cartouches pour réprimer les manifestations, selon Iran International.

Selon le rapport de l’organisation, l’année dernière, des centaines de personnes ont été illégalement emprisonnées et les femmes, les minorités religieuses et ethniques et les homosexuels ont été victimes de discrimination et de violence systématique en Iran.

Le rapport fait état de l’existence de nouvelles restrictions juridiques et législatives en Iran concernant les droits des femmes en matière de sexualité et de grossesse, ainsi que le droit à la liberté de conscience et le droit d’accès à l’Internet.

Le rapport d’Amnesty International fait état de « la persistance de la torture et de persécutions inhumaines généralisées », notamment le refus de soins médicaux appropriés aux prisonniers, le non-respect par les responsables du régime de la République islamique du droit des prisonniers à un accès équitable au vaccin de Corona, ainsi que la persistance des châtiments corporels, des mutilations et de la cécité des yeux infligés par les magistrats iraniens.

Le rapport a affirmé que les responsables du régime iranien recourent à l’exécution « à grande échelle » comme moyen de répression.

L’organisation a indiqué que les personnes accusées de crimes contre les droits de l’homme et d’exécutions de prisonniers politiques, ainsi que d’autres événements qualifiés par le droit international de « crimes contre l’humanité », continuaient de jouir d’une certaine immunité « juridique ».

Parmi les cas d’impunité systématique pour les crimes contre l’humanité commis en Iran, Amnesty International note qu’au lieu d’être jugé pour crimes contre l’humanité pour disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires en 1988, Ebrahim Raïssi est devenu président de l’Iran.

Amnesty International a affirmé que, dans la mesure où les sanctions américaines contre le programme nucléaire iranien, ainsi que l’épidémie de Corona et la corruption, ont aggravé la crise économique iranienne et où les manifestations syndicales ont continué, les autorités ont « négligé de donner la priorité aux salaires, au logement, aux soins médicaux, à la sécurité alimentaire et à l’éducation dans les budgets publics du pays ».

Le rapport de l’organisation fait état d’une grave répression de la liberté d’expression, de rassemblements, de l’absence persistante de couverture médiatique, de l’interdiction de la télévision par satellite et de l’arrestation arbitraire de citoyens qui ont diffusé sur les médias sociaux, notamment : Le rapport fait état d’une « opposition à la révolution » ou « anti-islam », la coupure d’Internet dans les diverses manifestations en Iran et l’adoption d’une loi sur la restriction d’Internet au Parlement iranien.

Le rapport a ajouté que les menaces proférées contre des opposants politiques et des journalistes vivant à l’étranger, l’arrestation et l’interrogatoire de leurs familles en Iran, l’enlèvement et le transfert à Téhéran d’opposants politiques sont d’autres violations des droits de l’homme commises par la République islamique.

Parmi les cas de violation des droits des femmes en Iran en 2021, le rapport de l’organisation  a mentionné la discrimination à l’égard des femmes en droit et dans l’emploi, notamment dans les domaines suivants : le mariage, le divorce, l’emploi, l’héritage, l’accès aux fonctions politiques, la détention continue de femmes qui s’opposent au voile obligatoire, l’abolition de la contraception gratuite, l’interdiction de la stérilisation, les restrictions à la vente de contraceptifs et l’absence de définition du sort du projet de loi sur la protection des femmes contre la violence.

Le rapport a mentionné également la discrimination à l’égard des minorités nationales, notamment les Arabes Ahwaz, les Turcs d’Azerbaïdjan, les Baloutches, les Kurdes, les Turkmènes, les minorités religieuses, comme les bahaïs, les chrétiens, les Juifs, les Sunnites.. les déni de l’éducation, de l’emploi et des fonctions politiques, les arrestations arbitraires, la torture et autres mauvais traitements.

En Mars, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, Javaid Rehman, a demandé aux autorités iraniennes de répondre à la communauté internationale en cas de violations massives des droits de l’homme.

D’après le rapport de Javaid Rehman, présenté à la 49e réunion du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, au moins 275 personnes ont été exécutées en Iran en 2021, dont 40 Baloutches et 50 Kurdes.

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