Un message du Sénégal pour les Egyptiens sur le barrage de la renaissance… un soutien urgent à une crise immédiate
L’Égypte a confirmé la solidarité du Sénégal avec la crise du barrage de la renaissance éthiopienne, un demi-an avant la présidence de l’Union africaine à Dakar.
Le Sénégal assumera la présidence de l’Union africaine en février prochain, en remplacement du Congo, président en exercice de l’Union.
Samedi, la Ministre égyptienne du commerce et de l’industrie a annoncé que le Président sénégalais Macky Sal « soutenait les droits du peuple égyptien sur les eaux du Nil ».
Selon la déclaration de l’Égypte, Sal a affirmé que son pays recherchait une solution radicale à la crise du barrage de la Renaissance, en réponse à une lettre de son homologue égyptien, Abdel fattah Al-Sissi, transmise par la Ministre du Commerce et de l’Industrie, Nevin Jammeh.
Jammeh est à la tête de la plus grande mission commerciale égyptienne pour les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest avec la participation d’une délégation des principales entreprises égyptiennes.
À l’aube du vendredi, les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont appuyé les efforts de médiation de l’Union africaine entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan dans le conflit concernant le fonctionnement du barrage de la Renaissance.
L’Égypte et le Soudan ont demandé au Conseil de prendre des mesures pour aider à régler le conflit après que l’Éthiopie eut commencé cette semaine à remplir le barrage de la deuxième année, et l’Éthiopie s’est opposée à l’intervention du Conseil de sécurité.
Le barrage de la Renaissance, sur le point d’être achevé à Addis-Abeba avec son lancement dans la deuxième phase, est toujours en conflit avec l’Égypte et le Soudan.
Il y a quelques jours, l’Égypte et le Soudan ont indiqué que l’Éthiopie leur avait officiellement notifié le début de la deuxième phase de remplissage du lac Barrage de la Renaissance, qui avait été rejetée catégoriquement par le Caire et Khartoum.
L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie négocient depuis 2011 un accord sur la construction et l’exploitation du barrage de Renaissance, le plus grand fournisseur d’énergie hydroélectrique d’Afrique avec une capacité de 6 500 mégawatts.
L’Éthiopie nie l’existence éventuelle de dommages causés par le barrage aux deux États de l’embouchure et affirme qu’il favorise l’intégration des trois États et les protège contre les risques.