Un journal britannique révèle une tentative d’assassinat d’al-Assad par empoisonnement
Le journal britannique The Sun a rapporté que Bachar al-Assad a souffert d’une crise soudaine de toux violente et d’étouffement, suite à la détection d’une substance toxique dans son corps lors d’examens médicaux.
Les médias britanniques évoquent une tentative d’empoisonnement de l’ancien président syrien Bachar al-Assad dans son exil en Russie, quelques semaines après l’effondrement de son régime et l’entrée des forces de l’opposition syrienne, dirigées par Hayat Tahrir al-Sham, dans la capitale Damas. Les autorités russes refusent de commenter l’incident.
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Selon un rapport publié jeudi par The Sun, al-Assad, âgé de 59 ans, aurait subi dimanche dernier une grave détérioration de son état de santé, nécessitant une intervention médicale d’urgence.
L’ancien président syrien avait quitté Damas le 8 décembre dernier depuis la base aérienne de Hmeimim, dans la province de Lattaquié, pour se rendre en Russie avec sa famille.
Critiqué et accusé par des responsables de son armée et de ses alliés d’avoir fui en pleine bataille, al-Assad a répondu, dans sa première déclaration depuis la chute du régime des Al-Assad qui a duré plus de cinq décennies : « Je n’ai pas quitté la patrie de manière planifiée comme cela a été prétendu, ni lors des dernières heures des combats. Je suis resté à Damas, assumant mes responsabilités jusqu’aux premières heures du matin du dimanche 8 décembre. »
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Après cette déclaration, aucune information sur al-Assad n’a été diffusée, tandis que le Kremlin a annoncé quelques jours plus tard que le président russe Vladimir Poutine rencontrerait al-Assad et collaborerait avec la nouvelle administration syrienne.
Le journal britannique a donné des détails sur la tentative d’assassinat, affirmant qu’al-Assad avait souffert d’une crise soudaine de « toux violente et d’étouffement ». Des preuves solides soutiennent l’hypothèse d’un empoisonnement, les analyses médicales ayant révélé la présence d’une substance toxique dans son corps.
Selon des sources qualifiées de fiables par The Sun, al-Assad a été soigné dans son appartement à Moscou, et son état de santé s’est stabilisé lundi. Cependant, ni la partie russe ni les proches de l’ancien président syrien n’ont confirmé ces informations.
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Si la tentative d’assassinat est avérée, certains pensent qu’elle pourrait impliquer des factions russes pour qui la survie d’al-Assad, détenteur de nombreux secrets sur les relations avec Moscou, n’est pas avantageuse. Elle pourrait également être liée à des actions occidentales visant à empêcher une tentative russe de réintégrer al-Assad dans un futur gouvernement syrien.
La Russie, qui a réduit sa présence militaire en Syrie, maintient deux bases dans le pays : la base aérienne de Hmeimim à Lattaquié et la base navale de Tartous sur la Méditerranée. Bien que des équipements militaires aient été transférés de ces bases vers des installations en Afrique du Nord, notamment en Libye orientale, Moscou ne semble pas prête à abandonner complètement son influence acquise grâce aux accords signés avec al-Assad.
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De nombreux rapports signalent des difficultés rencontrées par al-Assad en Russie, notamment l’aggravation de la leucémie dont souffre son épouse, Asma al-Assad. Le Royaume-Uni lui refuse l’entrée sur son territoire, son passeport ayant expiré.
Certains médias ont évoqué une demande de divorce qu’Asma aurait déposée dans l’espoir de s’installer à Londres, ses enfants ayant du mal à s’adapter à la vie en Russie. Le Kremlin a démenti ces affirmations, tout comme les informations turques sur des restrictions de mouvement et le gel des avoirs immobiliers d’al-Assad.
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