Un analyste tunisien révèle le plan du mouvement Ennahda pour cibler l’État avec des rumeurs et des mensonges
Un analyste tunisien a révélé le plan du mouvement Ennahdha visant à cibler l’État avec des rumeurs et des mensonges à la suite des répressions menées par les autorités de sécurité au cours des deux derniers jours contre plusieurs dirigeants du mouvement Ennahdha. De fausses nouvelles se sont notamment propagées sur les plateformes de médias sociaux, promues par des membres de la Confrérie tunisienne pour ternir l’image du président Kaïs Saïed et des agences gouvernementales.
Confrontation avec la direction d’Ennahdha
Les autorités de sécurité tunisiennes ont lancé une campagne d’arrestations visant les dirigeants de haut niveau du mouvement islamiste Ennahdha, dont Abdul Karim Al-Harouni, président du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Moncef Al-Wanissi, chef par intérim du mouvement Ennahdha, et Hamadi Jebali, ancien Premier ministre et membre éminent du groupe. Cela pourrait indiquer une escalade significative des autorités tunisiennes contre le groupe des Frères musulmans.
Plusieurs dirigeants de premier plan du mouvement sont actuellement en prison, dont leur leader Rached Ghannouchi, pour qui trois mandats d’arrêt ont été émis, et il est accusé de charges, dont certaines sont passibles de la peine de mort, selon ses avocats.
Le plan des Frères musulmans
Le plan du mouvement Ennahdha a été révélé par le Dr Monther Qafarash, président du Forum international de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme et analyste politique tunisien. Il a expliqué que le mouvement islamiste Ennahdha tentait vigoureusement de semer le chaos en incitant à des manifestations qui n’ont trouvé aucun écho. Cela les a amenés à adopter une autre approche, en trouvant refuge sur les plateformes de médias sociaux. Ils utilisent un essaim électronique qui ne cesse de propager des toxines en utilisant de fausses informations et des analyses trompeuses.
Il a ajouté que les rumeurs malveillantes avaient atteint le palais de Carthage, incitant le président tunisien Kaïs Saïed à prendre des mesures contre ceux qui les propageaient. L’essaim électronique des Frères musulmans a propagé des rumeurs qui ternissent la réputation des ministres du gouvernement tunisien, les accusant de corruption. De plus, de fausses informations circulent sur le traitement des migrants irréguliers par les autorités tunisiennes.
Il a souligné que l’État tunisien tentait depuis un certain temps de contrer les rumeurs malveillantes et les campagnes frénétiques orchestrées par les Frères musulmans. Cela se fait en émettant des déclarations explicatives et des décrets présidentiels concernant certaines questions que le mouvement Ennahdha exploite pour semer la discorde et inciter contre l’État.