Un analyste tunisien révèle la tombée en crise du mouvement Ennahdha après ses poursuites
Plusieurs poursuites et accusations pourchassent en grande partie les frères Ennahdha: le premier juge d’instruction du neuvième bureau du pôle judiciaire du Mali a ordonné des peines de prison à l’encontre de trois accusés, dont l’ancien dirigeant d’Ennahdha et un membre de l’Association tunisienne Namaa, Abdelkrim Slimane, pour des crimes liés au blanchiment d’argent et à la violation des lois sur le change dans le pays.
Poursuite judiciaire
Plusieurs rapports ont révélé que l’Association tunisienne Namaa est poursuivie pour avoir reçu des fonds suspects de l’étranger et pour avoir des liens avec l’appareil clandestin d’Ennahdha impliqué dans des affaires d’assassinats politiques. Le Pôle judiciaire financier a inclus le fils de Rached Ghannouchi, le dirigeant d’Ennahdha, Mouaz El Khariji, dans ses inspections pour blanchiment d’argent et a gelé les transferts de biens de 100 personnes entre les dirigeants, les adhérents et les hommes d’affaires proches d’Ennahdha, et a gelé leurs avoirs bancaires et leurs comptes financiers.
Les crises d’Ennahdha
L’analyste politique tunisien Bassel Tardjman a découvert que plusieurs dossiers de corruption sur la révolte des Frères Ennahdha en Tunisie avaient inclus l’emprisonnement de plusieurs éléments, l’interdiction de voyager et le gel des biens des proches d’Ennahdha.
L’analyste politique tunisien a ajouté que le volume d’argent qu’il examine dans le dossier de la corruption financière s’élève à plus de centaines de milliards de milliards de dollars, en plus des charges de terrorisme, de sabotage et d’assassinat qui pèsent sur ce mouvement; il a noté que la Tunisie fait actuellement face à des accusations de terrorisme et de corruption, qui visent les Frères, alors qu’Ennahdha fait face à une crise croissante de ses relations avec l’État et la société tunisiennes; Les accusations de participation à des actes terroristes et de corruption font partie intégrante de la conspiration fraternelle qui a eu lieu en Tunisie et dans la région au cours des 10 dernières années.
Le mouvement des Frères est confronté à des pressions pour survivre à la perte de pouvoir, à des poursuites judiciaires et de sécurité, à des risques d’ouverture de tous ses dossiers criminels, qu’il s’agisse d’assassinats politiques, de pratiques terroristes, de corruption financière et administrative, de dépendance à l’étranger, et peut-être de sa classification comme une organisation terroriste selon les exigences de certains partis.