Moyen-Orient

Un accord parrainé par le Qatar pour la libération de prisonniers des Gardiens de la Révolution Iraniens en Syrie


L’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a révélé que le Qatar avait versé des millions de dollars pour libérer 57 membres des Gardiens de la Révolution capturés en Syrie par un groupe armé.

S’adressant à un groupe de ses partisans au port de Deyr, dans la province de Bouchehr, dans le sud de l’Iran, Nejad a déclaré qu’un bus de la Garde révolutionnaire en Syrie s’était embusqué en 2012, alors qu’il se rendait au mausolée de Mme Zainab, dans le sud de Damas, et que tous les gardes avaient été capturés.

Il a ajouté que l’Iran s’était réfugié au Qatar pour servir de médiateur après l’échec de toutes les tentatives de libération d’éléments des Gardiens de la Révolution, notant que Téhéran avait peur de décapiter des prisonniers et de publier des vidéos de ces prisonniers, ce qui se répercuterait sur l’intérieur de l’Iran, selon Russia Today.

L’ancien Président iranien a expliqué qu’après avoir servi de médiateur, le Qatar avait réussi à libérer des éléments des Gardiens de la Révolution après le paiement par l’ancien Émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani, de 57 millions de dollars pour leur libération.

Nejad a confirmé qu’il avait demandé à l’ancien Émir du Qatar, Hamad Bin Khalifa, de payer le prix, mais que l’Iran aurait par la suite remboursé, notant que l’Émir du Qatar avait par la suite refusé de prendre l’argent et avait retourné le chèque au Ministre iranien des affaires étrangères, en disant « J’ai fait cela pour mes frères à titre gratuit », selon l’ancien Président de l’Iran.

Mardi dernier, le nouvel ambassadeur du Qatar à Moscou, Ahmed ben Nasser Al Thani, a confirmé que l’initiative de son pays de lancer une nouvelle plate-forme consultative trilatérale sur la crise syrienne sans l’Iran n’avait pas pour but de réduire son rôle en Syrie.

Dans des déclarations au journal russe Kommersant, il a dit que l’absence de l’Iran de la Troïka de la Turquie et de la Russie ne devait pas être considérée comme un reflet de la position importante de l’Iran, à savoir que des problèmes doivent être résolus d’urgence, en particulier la situation humanitaire tragique dans laquelle se trouvent nos frères syriens.

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