Ukraine et Liban : Deux guerres distinctes qui ont changé le destin de la Syrie
Dans chaque crise, il y a une opportunité, et dans chaque opportunité, une crise. C’est ce qu’ont révélé les récents événements en Syrie.
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Nick Paton Walsh, correspondant aux affaires internationales pour CNN, estime que l’avancée spectaculaire de l’opposition armée syrienne, qui a conduit à la prise de Damas en une semaine, est une conséquence involontaire de deux autres guerres, l’une proche et l’autre lointaine. Il souligne que ce développement place les principaux alliés des États-Unis face à une nouvelle force inconnue qui contrôle désormais une grande partie, voire la majorité, de leur voisin stratégique, compte tenu de la rapidité des événements.
Walsh attribue l’effondrement rapide du régime syrien à ce qui s’est produit dans le sud de Beyrouth et à Donetsk, en Ukraine. La guerre menée par Israël contre le Hezbollah pendant deux mois n’avait probablement pas pour objectif de changer le sort de Bachar al-Assad, mais elle aurait contribué indirectement à sa chute.
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De manière similaire, la guerre russe en Ukraine, commencée il y a 34 mois, n’avait pas anticipé les ressources limitées en avions et en troupes que la Russie pourrait encore allouer pour soutenir ses alliés au Moyen-Orient. Cette guerre a rendu la Russie « incapable » d’aider Assad, un point souligné hier samedi par le président élu Donald Trump.
CNN a également évoqué le rôle de la Turquie, expliquant qu’Ankara a été contrainte de mener une stratégie à long terme concernant la Syrie. Depuis 2012, la Turquie a accueilli plus de 3 millions de réfugiés, tout en observant les forces kurdes, connues sous le nom de Forces démocratiques syriennes (SDF), formées, équipées et soutenues par les États-Unis dans leur lutte contre Daech, établir une base le long de sa frontière.
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Scénarios pour l’avenir
La Russie devrait concentrer ses efforts sur sa guerre en Ukraine, tandis que l’Iran pourrait se préparer à gérer une escalade potentielle sous la présidence du futur président américain Donald Trump.
« Ce changement radical pourrait être ce dont la Syrie a besoin pour atteindre la stabilité, mais il rappelle également à quel point il est difficile d’instaurer la paix après des années de souffrance et de destruction », conclut CNN.