Grand Maghreb

Tunisie: Les forces de sécurité déjouent des projets terroristes menés par une cellule féminine


Les autorités de sécurité compétentes tunisiennes ont pu découvrir une cellule takfiri féminine, composée de quatre éléments féminins non identifiés dans le domaine de l’extrémisme religieux, résidant dans les gouvernorats de Sousse et Kerouane. Selon les enquêtes préliminaires, tous les éléments de la cellule terroriste sont en contact avec des groupes fermés par le biais de comptes de réseaux sociaux. Elles sont soumises à des fatwas ouvertes aux partisans de l’extrémisme religieux à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Elles communiquent avec des comptes étrangers d’éléments terroristes qui se trouvent dans des foyers de tension. Le parquet général a autorisé leur détention et l’entrée d’un cinquième homme à fouler. La Brigade de recherche et d’inspection a procédé à son arrestation, selon le porte-parole de la Direction générale de la Garde nationale.

Abandon graduel

Il y a deux jours, le Ministère de l’intérieur tunisien a fait part de sa frustration face à un complot terroriste visant une patrouille de sécurité dans la ville côtière de Sousse, avec un engin explosif télécommandé. Il a poursuivi : « L’élément principal de cette opération a été arrêté dans le cadre de l’opération Frustration », et a reconnu, après enquête, sa participation à l’organisation terroriste Etat Islamique (EI) et son activité par l’intermédiaire d’un des médias de cette organisation. Avant cela, les autorités tunisiennes avaient annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste dans le nord du pays, composée de sept personnes, dont trois n’étaient pas connues auparavant par les autorités de sécurité. Les observateurs locaux estiment que l’attentat terroriste à la bombe à distance représente une grave menace pour les institutions de l’État et la population locale et vise à mélanger les documents et à ramener le pays à une période d’activité terroriste généralisée, en particulier en 2013, 2014 et 2015, qui a vu des dizaines de morts et de blessés à Tunis, Sousse et dans les hauteurs du pays, le long de la frontière avec l’Algérie.

Lutte contre le terrorisme

Dans le même ordre d’idées, les forces de sécurité tunisiennes ont arrêté Tikfiri, militant de la branche média de l’EI, et démantelé une cellule terroriste féminine, selon une déclaration du ministère de l’intérieur tunisien. « Les unités du département de la lutte antiterroriste ont réussi à détecter un agent Tikfiri dans la province de Bizerte, dans le nord du pays, qui est actif au sein de la branche terroriste de l’EI en faisant connaître ses idées à travers l’espace virtuel, dans le but d’attirer le plus de jeunes possible, » a-t-il déclaré. 

Le Ministère de l’intérieur a confirmé qu’en saisissant le Procureur général de l’Arctique pour lutter contre le terrorisme, il avait délivré une carte de dépôt et, dans un contexte connexe, les mêmes unités ont pu, en collaboration avec le Département de la prévention et de la lutte contre le terrorisme de l’Agence de renseignement et de sécurité de la défense nationale, détecter une cellule de femmes qui s’activait entre les gouvernorats du Kef et de Tozeur dans le domaine de la polarisation de la composante féminine à travers l’espace virtuel, en relation avec les éléments terroristes des soldats du califat, qui se sont fait fortifier dans les montagnes tunisiennes, et qu’elles ont reçu des cartes de garde à l’ordre.

Élection parlementaire

Les Tunisiens attendent avec impatience la tenue d’élections parlementaires prématurées en décembre prochain, comme l’ont récemment annoncé le Président Kaïs Saïed après la dissolution du Parlement et le référendum sur la Constitution, l’intersection des partis d’opposition, au premier rang le mouvement Ennahdha des Frères, les élections, et une tentative d’immersion dans la rue pour faire face à ce qu’il considère comme un « coup d’État ».

En Tunisie, on craint sérieusement que le pays ne retombe dans un climat de violence et de terrorisme, d’autant plus que la région est en proie à une insécurité accrue, en particulier au Sahel, malgré les succès remportés par le pays face aux groupes militants, l’élimination d’un grand nombre de cellules dormantes et la mise à l’écart de nombreux projets terroristes, mais qu’il faut rester très vigilant.

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