Trump donne à l’Iran deux mois pour négocier un nouvel accord nucléaire

Le site Axios, selon ses sources, a confirmé que le président américain a averti dans son message que le refus de Téhéran de négocier pourrait entraîner de graves conséquences, y compris une action militaire.
Les pressions et les menaces de Donald Trump contre l’Iran se sont intensifiées récemment, suscitant des interrogations sur une possible escalade dans la région, notamment en ce qui concerne la cible des sites nucléaires iraniens.
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Dans ce contexte, certains rapports de presse américains ont révélé de nouveaux détails sur le message envoyé par Trump au guide suprême iranien Ali Khamenei, lui demandant de signer un nouvel accord nucléaire dans un délai ne dépassant pas deux mois. Selon l’agence de presse Fars, le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghtchi a déclaré jeudi que l’Iran examinerait les menaces et les opportunités évoquées dans le message de Trump.
Ces démarches semblent indiquer l’intention de Washington de faire pression davantage sur Téhéran, ce qui, selon certains cercles internationaux, pourrait présager des attaques militaires contre ses installations nucléaires.
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Dans un rapport publié sur le site américain Axios, citant des sources non identifiées, il a été révélé que Trump avait envoyé un message sévère à Khamenei, lui accordant deux mois pour parvenir à un nouvel accord nucléaire avec les États-Unis. Le président américain a averti que le refus de négocier entraînerait de graves conséquences, y compris une action militaire des États-Unis. Selon les sources, la Maison Blanche aurait informé des pays tels qu’Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis des détails du message avant son envoi, ce qui montre la large coordination entre les États-Unis et leurs alliés régionaux.
Des rapports ont mentionné que le conseiller diplomatique du président des Émirats, Anwar Gargash, avait remis le message de Trump au guide suprême iranien.
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Dans une déclaration publique, le président américain a confirmé, dans une interview à la chaîne Fox Business le 7 mars, qu’il avait envoyé un message à Khamenei l’avertissant que « l’entrée militaire américaine serait quelque chose de terrible », renforçant ainsi les spéculations selon lesquelles Washington pourrait envisager des mesures militaires contre l’Iran si ce dernier continue de refuser de s’asseoir à la table des négociations.
En réponse rapide à ce message, Khamenei a annoncé le 8 mars son rejet catégorique de toute négociation avec Washington sous pression ou menace, soulignant que l’objectif des États-Unis avec ces appels était « un complot pour imposer leurs exigences ». Pour soutenir cette position ferme, le président iranien, Masoud Pezeshkian, a déclaré que tant que les États-Unis poursuivaient leur politique hostile, il n’y aurait pas de place pour des négociations.
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Il semble que les déclarations de Khamenei ne soient pas les seules à refléter la position iranienne de rejet des compromis. Araghtchi et les dirigeants militaires ont estimé que ces menaces étaient inacceptables et qu’elles seraient fermement confrontées par le peuple iranien.
La situation s’est encore tendue après que les États-Unis ont accusé l’Iran de se soustraire à ses engagements nucléaires en vertu de l’accord nucléaire que Washington a quitté en 2018. Les responsables américains ont suggéré que l’Iran pourrait avoir franchi certaines lignes rouges concernant l’enrichissement de l’uranium, ce qui menace de faire monter la crise nucléaire.
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Simultanément à ces déclarations politiques, l’Iran a commencé à renforcer ses préparations militaires sur sa frontière sud. À cet égard, des sources militaires iraniennes ont annoncé des mesures préventives pour faire face à toute action militaire potentielle contre ses sites sensibles, y compris la déclaration de l’état d’alerte et le renforcement de ses capacités en matière de missiles.
Cela a coïncidé avec des déclarations des dirigeants des Gardiens de la révolution iranienne, le général Ismail Qaani ayant averti que toute attaque militaire contre l’Iran entraînerait une réaction forte et dévastatrice dans la région. Il a ajouté que l’Iran possède les capacités nécessaires pour répondre à toute menace et que toute agression contre son territoire aurait des conséquences considérables sur la sécurité régionale.
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Dans ce cadre, certains estiment que l’escalade actuelle pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase de tensions militaires au Moyen-Orient, où les menaces militaires se mêlent aux préoccupations concernant le programme nucléaire iranien. Alors que les États-Unis poursuivent leur politique de pression maximale en renforçant les sanctions pour nuire à l’économie iranienne, l’Iran semble déterminé à refuser toute négociation sous menace, plaçant ainsi la région au bord d’une nouvelle crise.
La poursuite de cette escalade pourrait marquer un tournant majeur dans la dynamique des relations internationales au Moyen-Orient, notamment avec le renforcement de la coopération entre les États-Unis et leurs alliés dans la région d’une part, et l’insistance de l’Iran sur son rejet de toute intervention extérieure dans ses affaires nucléaires d’autre part.