Trump annonce l’aube d’une nouvelle ère historique au Moyen-Orient
						Le président américain Donald Trump a déclaré, dans un discours prononcé devant la Knesset israélienne, que « tout allait changer pour le mieux » et que le Moyen-Orient entrait dans « un âge d’or sans précédent ».
- 
Trump menace de l’utiliser : qu’est-ce que la loi sur l’insurrection ?
 - 
Plan Trump pour Gaza : un dirigeant du Hamas dévoile la date de réponse du mouvement
 
Arrivé plus tôt dans la journée en Israël, au moment même où le Hamas procédait à la libération des vingt derniers otages encore détenus dans la bande de Gaza, Trump a présenté cet événement comme un tournant majeur dans l’histoire régionale.
Le président américain a qualifié le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d’homme « difficile à gérer, mais c’est justement ce qui fait sa grandeur ».
« Les générations futures se souviendront de ce moment comme de celui où tout a commencé à changer, et à changer profondément pour le mieux », a-t-il affirmé, sous les applaudissements nourris des députés israéliens.
- 
L’ultimatum de Trump à Hamas arrive à son terme… Les déplacés de Gaza entre souffrance et impasse de l’exil
 - 
Netanyahou à propos du plan Trump : ‘Notre armée restera à Gaza’
 
Trump a exprimé sa gratitude envers les pays arabes et musulmans ayant contribué à la mise en œuvre de son plan pour Gaza, estimant que la paix dans la région constituait « une victoire immense pour Israël et pour le monde ».
« Les forces du chaos qui ont ravagé cette région pendant des décennies ont été définitivement vaincues », a-t-il poursuivi. « Nous avons dissipé un grand nuage d’incertitude qui planait sur le Moyen-Orient et sur Israël. »
Trump a assuré que « l’attaque du 7 octobre ne se reproduirait jamais » et que « le cauchemar long et douloureux des Israéliens et des Palestiniens » avait enfin pris fin.
- 
Trump et Netanyahou annoncent un plan de paix pour Gaza dans l’attente de la réaction du Hamas
 - 
Que contient le nouveau plan de Trump pour mettre fin à la guerre de Gaza ?
 
Il a ajouté : « Si l’Iran avait obtenu l’arme nucléaire, les pays arabes n’auraient jamais accepté de signer l’accord que nous avons aujourd’hui. » Toutefois, il a laissé entendre qu’« un accord de paix avec l’Iran serait une chose formidable ».
S’adressant sur un ton ironique à Benyamin Netanyahou, Trump a lancé : « Bibi, tu peux désormais être un peu plus aimable avec les autres, la guerre est terminée. »
Le président américain s’est également adressé aux Palestiniens, affirmant son intention de « participer aux efforts de reconstruction de Gaza » et les invitant à « abandonner définitivement la voie de la violence ».
- 
Trump nie avoir approuvé la frappe israélienne contre des dirigeants du Hamas à Doha
 - 
Trêve à Gaza : Trump prévoit un accord imminent, le Hamas réagit
 
À son entrée dans la Knesset, Trump a été accueilli par une ovation prolongée de plus de deux minutes et demie. Il a pris place sur l’estrade aux côtés du président israélien Isaac Herzog et du président de la Knesset, Amir Ohana.
Dans son discours d’ouverture, Ohana a exprimé sa reconnaissance envers l’administration américaine et plusieurs de ses membres, saluant également un certain nombre de responsables israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le chef d’état-major Eyal Zamir.
- 
Des Israéliens implorent Trump de mettre fin à la guerre de Gaza, ayant perdu espoir en Netanyahou
 - 
Trump entend ressusciter le ministère de la Guerre : que savons-nous du Pentagone ?
 
Chaque nom cité a été salué par des applaudissements enthousiastes.
Les conseillers et proches collaborateurs de Trump – son conseiller pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, son gendre Jared Kushner, son secrétaire d’État Marco Rubio, son ministre de la Défense Pete Hegseth, ainsi que l’ambassadeur américain en Israël Mike Huckabee – ont reçu une ovation particulière, mentionnés un à un par Amir Ohana avant le discours du président.
Juste avant que Trump ne prenne la parole, Benyamin Netanyahou l’a présenté comme « le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche ».
				
					