Téhéran commence à rénover la « Maison de la Résistance » en renforçant l’armement de la mobilisation populaire irakienne

Dans un contexte de revers en Syrie et au Liban, où elle a perdu ses relais les plus importants, Téhéran intensifie son soutien militaire à ses alliés en Irak pour préserver son influence restante dans la région. Des rapports médiatiques ont révélé des initiatives iraniennes visant à équiper les forces de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) avec des missiles balistiques et des drones sophistiqués de manière inédite.

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Selon le quotidien koweïtien Al-Jarida, un responsable du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) a déclaré que « Téhéran a lancé un processus de rénovation de la ‘Maison de la Résistance’ dans la région ». Cette initiative inclut une réorganisation des dirigeants du CGRI, ainsi que la relocalisation de nombreux leaders pour leur sécurité, à l’exception de Naïm Kassem, secrétaire général adjoint du Hezbollah, qui a insisté pour rester au Liban.

Le responsable a également indiqué que le département de contre-espionnage du CGRI avait initié une vaste opération pour identifier des infiltrations et des espions travaillant pour Israël ou d’autres ennemis. Il a demandé au Hezbollah et aux factions alliées en Irak et en Syrie de suspendre leurs activités jusqu’à ce que les infiltrations soient détectées, même si cela pouvait donner une impression de recul des capacités de la résistance.

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Les analystes estiment que la perte de contrôle de la Syrie par Bachar al-Assad a réduit la capacité de Téhéran à démontrer sa puissance et à maintenir son réseau de groupes armés dans la région, notamment le Hezbollah. Bien que l’Iran continue de soutenir ses alliés au Moyen-Orient, sa capacité financière et militaire semble avoir considérablement diminué.

Certains observateurs suggèrent que Téhéran modifie sa stratégie en empêchant la mise en place d’un nouvel ordre stable en Syrie.

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Lors d’une conférence dans la province de Dhi Qar, le chef du Hachd al-Chaabi, Faleh al-Fayyad, a affirmé que l’organisation dispose de capacités non déclarées, faisant allusion aux équipements et armes fournis par l’Iran.

La même source du journal Al-Jarida a révélé que l’Iran avait sécurisé des routes alternatives pour acheminer des fonds et des armes au Hezbollah, en évitant l’aéroport international de Beyrouth en raison de sa surveillance étroite par des agences de renseignement étrangères. Il a également mentionné que l’Iran avait transféré des milliards de dollars et de grandes quantités d’armes au Hezbollah via des itinéraires secrets, notamment à partir de la Syrie.

En outre, Téhéran a affirmé avoir doublé sa production de missiles balistiques, notamment hypersoniques, ainsi que de drones avancés, en réponse aux récentes attaques israéliennes.

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