Moyen-Orient

Taxes sur le Khat… Une Image Réaliste de la Corruption des Frères Musulmans au Yémen


Le commerce du Khat dans la ville de Taiz, sous le contrôle du parti Islah, le « bras des Frères musulmans au Yémen« , représente une image réaliste de la corruption qui sévit dans la ville.

Selon des sources citées par Al-Muntasaf Net, le contractant de la taxe sur les ventes de Khat à Taiz, Ahmed Abdo Al-Jabri, n’a déposé aucun montant à la banque centrale depuis plus d’un mois et n’a pas été tenu responsable ou interrogé sur la destination des recettes quotidiennes et dans la poche de quel responsable corrompu à Taiz elles se retrouvent.

Les sources ont expliqué que la collusion de l’autorité locale affiliée aux Frères musulmans révèle une corruption significative et une absence claire du parquet des fonds publics pour tenir les corrompus responsables et les traduire en justice.

Au début de ce mois, Al-Jabri a révélé un conflit parmi les parties cherchant à augmenter leur part des recettes fiscales du Khat au détriment de l’État.

Avant la fin de son contrat, qui expire à la fin de cette année, le bureau des impôts affilié au parti Islah a placé des obstacles devant lui, fabriqué des problèmes illégaux en dehors des termes du contrat dans le but de le remplacer, et a attribué un contrat d’une valeur de 13,2 millions de rials yéménites à une personne sans appel d’offres, annonce ou même attente de la fin du contrat officiel d’Al-Jabri. Cela a poussé Al-Jabri à accepter d’augmenter les recettes à 15,2 millions de rials yéménites par jour au lieu du contrat illégal de 13,2 millions de rials yéménites, soit une augmentation de 2 millions de rials.

Al-Jabri fournit des recettes annuelles estimées à 4,2 milliards de rials et a proposé d’augmenter ces recettes à 7,2 milliards de rials annuels. Cependant, certaines parties ont rejeté cette offre car la plupart des recettes iraient au trésor de l’État.

Des sources informées ont indiqué que le conflit sur les pourcentages et la répartition des recettes du Khat a créé une dispute acharnée qui a jeté son ombre sur le bureau des impôts, devenu un outil docile pour mettre en œuvre les agendas de ces parties qui veulent être les plus grands bénéficiaires des recettes de la vente du Khat de l’État.

Récemment, des dirigeants militaires affiliés au parti Islah ont saisi les points de collecte des taxes sur le Khat et expulsé les collecteurs d’Al-Jabri. Dans son mémo au gouverneur, Al-Jabri a déclaré qu’il avait été emprisonné par la police militaire, confirmant qu’il décline toute responsabilité pour les actions des dirigeants militaires à ces points.

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