Taëz sous le règne des Frères musulmans : « Le gardien devient voleur »… Détails

Une bande armée, soutenue par les appareils de sécurité et militaires affiliés aux Frères musulmans, continue de s’approprier illégalement les terres des citoyens dans la région d’Asifra, au nord de la ville de Taëz.

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Des sources locales, citées par le site Al-Montasaf Net, indiquent que les terres des citoyens dans la zone de Hawl al-Lazbi sont en cours de destruction sous la contrainte des armes et dans une anarchie totale, malgré des décisions judiciaires ordonnant l’arrêt de ces violations.

Des documents officiels révèlent que cette bande armée, dont les membres ont été condamnés par contumace à des peines de prison, fait fi des jugements rendus par le tribunal de l’est de Taëz et la cour d’appel de la province. Ces décisions judiciaires confirment pourtant la propriété des terrains en question à des citoyens.

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Les documents stipulent que chaque membre de cette bande a été condamné à une peine d’un an de prison avec exécution du jugement, en plus d’une amende collective d’environ 3 millions de riyals en faveur des propriétaires des terrains spoliés.

Ces décisions judiciaires, adressées au directeur de la police et au commandement de la zone militaire de Taëz, affiliés au parti Islah, se traduisent en ordres d’arrêter ces agressions et travaux illégaux. Cependant, ces ordres ne sont jamais exécutés, car ces bandes armées bénéficient d’une protection assurée par les Frères musulmans.

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Dans ce contexte, les citoyens se tournent vers les autorités, notamment la direction de la police et le commandement militaire de Taëz, et se demandent : comment est-il possible que « le gardien devienne voleur » ? En d’autres termes, ces institutions de sécurité et militaires affiliées aux Frères musulmans manipulent ces bandes pour leurs propres intérêts et gains personnels.

Il est également à noter que le comité de sécurité interdit aux citoyens de retourner dans leurs maisons situées au nord de la ville sous prétexte qu’elles sont proches des lignes de front, mais il ne met aucun frein à la spoliation des terres dans cette même zone.