Moyen-Orient

Taëz au Yémen témoigne d’un nouveau crime des Frères musulmans : Détails


Le parquet pénal spécialisé de la province de Taëz a déclaré Farouk Qassem Fadhel Hassan, frère du commandant du Front de Taëz affilié aux Frères musulmans, Khaled Fadhel, en fuite après avoir été accusé d’enlèvement et de meurtre volontaire d’un citoyen yéménite le 28 juin dernier dans le district de Jabal Habashi.

Dans un communiqué publié par le site Al-Muntasaf Net, le parquet a indiqué que l’accusé avait intercepté la victime sous la menace d’une arme à feu et l’avait conduite au cimetière d’Al-Sanab dans la région de Al-Masha’a, où il lui avait tiré dessus, le tuant sur le coup.

Bien qu’une décision officielle d’accusation ait été émise par le parquet, les autorités de sécurité n’ont pas réussi à arrêter le suspect. Le parquet a appelé à prendre les mesures légales nécessaires pour le juger par contumace et appliquer les sanctions prévues par la loi.

Des militants sur les réseaux sociaux ont appelé la police de Taëz à arrêter le frère du commandant du Front de Taëz des Frères musulmans, suite à l’arrestation de l’assassin du citoyen Saïf Al-Sharaabi, que le Front des Frères musulmans refusait auparavant de livrer, tout en lui offrant immunité et protection contre toute poursuite judiciaire.

Les militants ont également déclaré que la société de Taëz était proche de l’explosion face aux forces des Frères musulmans, accusées de corruption, meurtres, pillages, vols et d’abriter des criminels.

Ils ont attiré l’attention sur un véritable mouvement au sein de la ville visant à mettre un terme aux forces affiliées aux Frères musulmans, tout en exigeant leur expulsion de la ville et la remise de celle-ci à ses habitants.

La direction de la police de Taëz a reconnu l’existence de crimes et de violations commis par des milices armées opérant dans le cadre du Front de Taëz affilié aux Frères musulmans à l’encontre des habitants de la ville de Taëz.

Le directeur du département de l’orientation et porte-parole de la police de Taëz, Osama Al-Sharaabi, a appelé la direction du Front à assumer ses responsabilités et à rectifier la situation, affirmant l’existence de ce qu’il a qualifié de « milices incontrôlées » opérant sous le couvert de l’armée, sans être tenues responsables. Il a averti que ces comportements nuisent à l’armée et à la ville de Taëz en général.

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