Politique

Suicides de détenus et exécutions extrajudiciaires : un rapport révèle l’implication des Frères Musulmans dans la région de Taïz


La ville de Taïz au Yémen, après avoir été contrôlée par le groupe terroriste des Frères Musulmans qui a perturbé sa sécurité et troublé sa tranquillité, est devenue un terrain fertile pour les crimes atroces, le chaos, la violence et les exécutions, tandis que les taux de criminalité, nombreux et horribles, continuent d’augmenter.

La direction de la prison a effectué des exécutions extrajudiciaires selon ses propres méthodes, comme le confirme un rapport publié par le journal local « Al-Amn », soulignant un silence gouvernemental et une négligence présidentielle.

Dans ce contexte, un détenu a déclaré à « Al-Amn » que la direction de la prison à Taïz procède à des exécutions selon ses propres méthodes. Il a confirmé que le détenu Mohamed Saïd al-Hajj Qassem, accusé de meurtre d’un résident de la région de « al-Dhaiseh », est décédé à l’intérieur de la prison centrale de Taïz.

Il a ajouté que, quelques jours auparavant, la direction de la prison avait placé le détenu dans une cellule dite « d’isolement », affirmant que le directeur de la prison centrale avait prétendu que le détenu s’était pendu dans sa cellule mardi dernier, expliquant que le détenu souffrait de problèmes psychologiques.

De plus, une militante des droits de l’homme a révélé l’implication de certains membres du secteur de Taïz dans des opérations de disparition forcée de citoyens. Cela est survenu lors d’une révolte des éléments militaires contre la justice, accompagnée de menaces claires liées à la demande d’évacuation de leurs maisons.

La militante Sheima Ramzi a expliqué que « des membres du 22e bataillon d’infanterie mécanisée de Taïz occupant les maisons de ses proches ont menacé l’une de ses parentes de disparition forcée, l’un d’eux ayant dit : ‘Si tu ne reviens pas, embrasse ce genou pour savoir où sont tes enfants.’ »

Les militants considèrent cette menace comme une reconnaissance explicite de précédents cas de disparition forcée de citoyens par les membres du secteur de Taïz, indiquant une facilité avec laquelle ces opérations sont menées et une probabilité confirmée de disparitions forcées parmi eux, appelant le procureur général à ouvrir une enquête sur les aveux des soldats, surtout qu’il y a des dizaines de personnes disparues dont le sort reste inconnu depuis des années, selon « Al-Amn ».

La militante a publié une vidéo sur ses pages de réseaux sociaux montrant la mise en œuvre par une commission judiciaire d’un ordre d’évacuation d’un immeuble dans le quartier de l’école Al-Shaab à Taïz, occupé par des membres du 22e bataillon des Frères Musulmans.

Il convient de rappeler que le parti des Frères Musulmans a cherché à prolonger la guerre pour contrôler les institutions militaires et sécuritaires, ainsi que les commandements des bataillons militaires. Le parti a également travaillé à développer et étendre son aile militaire en créant plusieurs groupes armés qu’il a présentés comme des groupes de résistance populaire sous divers noms.

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