L'Europe

Soutien historique aux Frères musulmans et espace libre pour les prêcheurs de violence : Londres, un foyer de l’extrémisme ?


Un rapport récent publié par le site égyptien Al-Bawaba News révèle que le Royaume-Uni a permis à des membres de groupes extrémistes de résider sur son territoire, bien qu’ils aient été condamnés dans leurs pays d’origine pour des affaires liées au terrorisme. Plus encore, le rapport affirme que Londres a joué un rôle actif dans la création et le développement de certaines organisations religieuses, jusqu’à ce qu’elles deviennent des forces influentes dans leurs propres pays.

Parmi ces organisations figure le mouvement des Frères musulmans, qui aurait reçu un soutien financier de 500 livres sterling de la part de l’occupation britannique, à l’époque, dans le but d’assurer sa survie, de renforcer son implantation, et de garantir sa loyauté envers la puissance coloniale qui l’avait ainsi financé — une somme considérable pour l’époque.

Selon le rapport, cette dynamique a fait de la capitale britannique un refuge sûr pour toutes les organisations prônant la violence et l’extrémisme à travers le monde, devenant ainsi une patrie de substitution pour leurs dirigeants, tandis que les pays arabes luttaient pour les contenir et les combattre.

Le rapport souligne également que la majorité des organisations extrémistes transnationales, de toutes tendances idéologiques, disposent de bases alternatives au Royaume-Uni, allant des Frères musulmans jusqu’aux mouvements les plus radicaux comme le Groupe islamique armé, les groupes affiliés au djihad global, et diverses mouvances salafistes armées aux penchants extrêmes pour le changement violent.

Un exemple frappant remonte à quarante ans, lorsqu’une bannière proclamant « Siège du califat islamique » fut hissée sur un bâtiment à Londres, habité alors par plusieurs dirigeants de groupes extrémistes. Ces derniers justifièrent cet acte en déclarant qu’il s’agissait d’un acte symbolique d’expiation devant Dieu, affirmant avoir œuvré à l’établissement d’un califat islamique, même si cela se résumait à hisser une pancarte sur un édifice en Europe.

Le rapport attire également l’attention sur la dangerosité de certaines politiques internationales, qui consistent à coopérer avec des organisations extrémistes ou à les instrumentaliser pour servir des intérêts géostratégiques, ce qui entrave considérablement les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme, notamment sous ses formes transcontinentales.

Les auteurs de ces discours radicaux ont souvent appelé à la lutte armée, sous couvert de concepts tels que le djihad ou le califat islamique, produisant des dizaines de milliers de sermons et contenus incitant à la violence et à l’effusion de sang. Malgré cela, le Royaume-Uni aurait persisté à offrir un espace de liberté élargi à ces extrémistes sur son sol, selon le rapport.

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