La chaîne israélienne Canal 7 a révélé que le vice-secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, a fui le Liban pour Téhéran le 5 octobre dernier, après une série d’assassinats visant les hauts dirigeants du groupe libanais depuis le mois de juillet, et qui s’est achevée par l’assassinat de Hassan Nasrallah, le secrétaire général du groupe.

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Le transfert de Naïm Qassem

Une « source bien informée » a rapporté que Qassem a quitté Beyrouth à bord d’un avion iranien, accompagné du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi.

Les deux hommes ont atterri à Damas avant de poursuivre leur route vers Téhéran.

La source a précisé : « Les deuxième et troisième discours de Naïm Qassem après l’assassinat de Nasrallah ont été prononcés depuis son lieu de résidence à Téhéran, tandis que le premier a été prononcé depuis Beyrouth. »

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La source a ajouté que le transfert de Naïm Qassem vers Téhéran a été ordonné par « les plus hautes autorités iraniennes » par crainte de son assassinat par Israël, étant donné qu’il figure sur la liste des personnes recherchées par le gouvernement de l’occupation.

Destin inconnu

Depuis l’assassinat de Nasrallah le mois dernier, le Hezbollah n’a pas encore réussi à élire un successeur, et le sort de Hachem Safieddine, président du comité exécutif de l’organisation, demeure incertain.

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Interrogé sur la possibilité pour Israël de confirmer la mort de Safieddine, David Mansour, porte-parole de l’Administration nationale de la diplomatie publique, a répondu : « Nous n’avons pas cette confirmation, et lorsque ce sera confirmé, cela sera publié sur le site de l’armée israélienne. »

Le Hezbollah refuse de dévoiler le nom de son nouveau dirigeant, par crainte qu’il ne soit ciblé par Israël. De plus, le groupe a refusé de confirmer ou de démentir l’assassinat de Safieddine, bien que de nombreux rapports libanais indiquent qu’il a survécu à l’attaque aérienne israélienne.

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Selon des sources de la sécurité libanaise, Safieddine se trouve en sécurité quelque part au Liban, et il n’est pas prévu d’aborder le sujet pour l’instant afin de ne pas en faire une nouvelle cible pour Israël.

Les mêmes sources ont ajouté que la direction politique du Hezbollah semble encore marquée par l’assassinat de Nasrallah et de tous les hauts responsables du groupe libanais, bien que la branche militaire ne semble pas avoir été significativement affectée.