Les dirigeants de la confrérie des Frères musulmans entravent les efforts de paix et la cessation de la guerre, prenant le peuple soudanais en otage face aux Forces de soutien rapide, en proclamant ce qu’ils ont appelé la résistance populaire après que l’armée a échoué à remporter ne serait-ce qu’une seule victoire sur son adversaire depuis le début de la guerre le 15 avril dernier.

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Parmi les nombreuses crises auxquelles le peuple soudanais est confronté, la plupart ont perdu leur emploi depuis le début de la guerre, et la situation s’est aggravée avec le refus des Frères musulmans de l’arrêter. Cela a poussé les citoyens à chercher des moyens de fuir le pays par des voies extrêmement dangereuses, principalement la contrebande effectuée par des gangs de trafiquants d’êtres humains en échange de sommes d’argent importantes, et par des routes non sécurisées, les exposant à l’extorsion et parfois à la mort dans le désert.

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Souffrance humaine

Le conflit au Soudan continue d’affecter fortement les citoyens; les infrastructures vitales, y compris les établissements de santé, les écoles, les routes et autres installations comme les sources d’énergie et d’eau, ainsi que les infrastructures de communication, ont été détruites. En outre, les maladies, la faim, la malnutrition, les violences sexuelles et celles basées sur le genre sont en recrudescence, exposant les femmes et les filles à un risque accru.

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Plan des Frères musulmans

À ce sujet, Osman Mirghani, analyste politique soudanais, a déclaré : « Les Frères musulmans font tout leur possible pour étouffer toute tentative de mettre fin à la guerre, malgré leurs lourdes pertes sur le terrain, car mettre fin à la guerre signifie leur fin inévitable. » Il a souligné que la crise soudanaise entame sa deuxième année et que le conflit politique reste complexe entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide. Ce conflit ne se limite pas à une lutte pour le pouvoir, mais est aussi le résultat d’une longue histoire de tensions, exploitées par des parties infiltrées cherchant à revenir au pouvoir et à exploiter les ressources du pays. Leur perfidie est apparue clairement lorsque les Frères musulmans au Soudan, connus sous le nom de « Kizan », ont tenté de renverser les faits et de les déformer, semant la discorde et fuyant leur échec en blâmant les autres et en les tenant pour responsables.

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Il a ajouté que depuis le déclenchement de la guerre planifiée par les Frères musulmans, vestiges de l’ancien régime, la propagande a commencé de manière hystérique, non pas contre les Forces de soutien rapide dont les soldats combattent sur le terrain, mais contre les forces civiles démocratiques.