Politique

Solutions pour les crises au Soudan et en Libye : al-Sissi révèle les efforts et les principes 

L'Égypte déploie des efforts intensifs pour parvenir à des solutions pacifiques pour les crises de la région, réaffirmant ses principes en matière de politique étrangère.


Ces efforts ont été révélés par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a souligné que « l’Égypte maintient toujours des principes politiques et cherche constamment à être un facteur de stabilisation dans son environnement ». Il a ajouté, lors d’un discours lors d’une visite à l’Académie militaire égyptienne samedi matin, que « ce n’est pas seulement quelque chose qu’il apprécie personnellement, mais l’Égypte est connue pour son équilibre et sa modération. »

Il a poursuivi en disant : « L’Égypte n’interfère pas dans les affaires des autres et elle s’efforce toujours d’être une force positive pour trouver des solutions aux différentes crises de la région. »

Il a expliqué que « les crises dans les pays voisins comme la Libye et le Soudan ont sans aucun doute un impact significatif sur l’Égypte, mais l’Égypte essaie d’être une force positive pour trouver des solutions à ces crises. »

Il a ajouté que « l’Égypte a accueilli une conférence des pays voisins, dans le but de coordonner avec les pays voisins du Soudan pour trouver une solution pacifique à cette crise, afin que la souffrance de nos frères prenne fin et que le Soudan retrouve rapidement la stabilité. » Il a ajouté : « Puissions-nous réussir dans cette affaire dans un court laps de temps, si Dieu le veut. »

Sommet des pays voisins L’Égypte a accueilli un sommet des pays voisins du Soudan au Caire le 13 juillet dernier, qui s’est conclu par un accord sur 8 points clés pour résoudre la crise.

Le sommet visait à mettre fin à ses répercussions négatives sur les pays voisins et à établir des mécanismes efficaces en coordination avec les pays voisins du Soudan, les voies régionales et d’autres voies internationales pour régler la crise pacifiquement, tout en préservant l’unité et les capacités du Soudan.

La conférence a eu lieu dans le contexte de la crise en cours au Soudan, marquée par des affrontements entre l’armée et les Forces de soutien rapide qui persistent depuis des mois.

La conférence s’inscrivait également dans le cadre du souci du président al-Sissi de formuler une vision commune pour les voisins directs du Soudan et de prendre des mesures pour résoudre la crise et arrêter le bain de sang du peuple soudanais.

En plus de « éviter les effets négatifs auxquels il est exposé et de réduire les impacts graves de la crise sur les pays voisins et la sécurité et la stabilité de la région dans son ensemble. »

Au début d’août, la première réunion du Comité des ministres des Affaires étrangères des pays voisins du Soudan s’est tenue dans la capitale tchadienne N’Djamena, avec la participation de Sameh Choukri, le ministre égyptien des Affaires étrangères. La réunion a discuté des différents aspects de la crise soudanaise, y compris ses dimensions sécuritaires, politiques et humanitaires, ainsi que ses implications régionales et internationales.

La réunion visait à formuler des propositions concrètes permettant aux chefs d’État et de gouvernement des pays voisins du Soudan d’agir efficacement pour parvenir à des solutions mettant fin à la crise actuelle, tout en préservant l’unité du Soudan, son intégrité régionale et les capacités de son peuple.

Crise libyenne Loin du Soudan, Le Caire s’efforce avec détermination de trouver une solution pacifique à la crise libyenne par tous les moyens, en parrainant le dialogue entre les factions libyennes pour combler les divergences et réaliser la sécurité et la stabilité dans le pays, conduisant à la réalisation des aspirations du peuple libyen à travers des élections parlementaires et présidentielles avec la participation de tous les Libyens.

L’année dernière, Le Caire a accueilli plusieurs négociations entre les parties libyennes, la dernière en date étant 3 sessions du Comité commun de la Voie constitutionnelle de la Chambre des représentants et du Conseil d’État pour établir un cadre constitutionnel en vue de la tenue d’élections dans les plus brefs délais.

Au début de janvier, une réunion bilatérale a eu lieu entre les présidents de la Chambre des représentants et du Conseil d’État, l’ancien chancelier Aguila Saleh et Khaled Al-Mishri au Caire. La réunion a abouti à l’annonce d’une « feuille de route claire et définie pour achever toutes les procédures nécessaires pour mener à bien le processus électoral, que ce soit en ce qui concerne les bases et les lois ou en ce qui concerne les mesures exécutives et l’unification des institutions », dans une déclaration commune.

Cela intervient dans une tentative de résoudre la crise qui sévit en Libye depuis le début de l’année dernière, marquée par un conflit politique intense entre deux gouvernements : le premier dirigé par Fathi Bachagha, chargé par la Chambre des représentants, et le second, le gouvernement sortant de l’Unité nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibeh, qui refuse de remettre le pouvoir qu’à un nouveau gouvernement formé par l’intermédiaire d’élections parlementaires à venir, selon lui.

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