Politique

Simuler les causes de la mort d’al-Zawahiri: le complot d’Al-Qaida pour conclure des accords avec les Talibans


Depuis l’assassinat du leader d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri à la fin de l’année dernière, lors d’un raid par drone en Afghanistan, lors d’une opération de la CIA à Kaboul.

Les Talibans, qui avaient repris le contrôle de l’Afghanistan en août 2021, étaient dans une totale négation de la mort d’al-Zawahiri. Après le raid, un porte-parole du mouvement a déclaré qu’ils mèneraient une enquête en bonne et due forme en juillet, mais aucune déclaration officielle n’a encore été publiée.

Les Raisons de la falsification de la mort d’Al-Zawahiri

La mort d’al-Zawahiri et le silence d’Al-Qaïda semblent être un mystère, car ils évoquent les causes, les motivations et les projets d’al-Qaida pour la période à venir.

Selon des sources bien informées, Al-Qaïda falsifie le meurtre de son leader, Ayman al-Zawahiri, qui prétend que sa santé est mauvaise. Mais ce faux témoignage fait état d’ententes secrètes avec les talibans sur la désignation du successeur d’al-Zawahiri  pour l’étape suivante.

Selon les sources, depuis l’assassinat d’al-Zawahiri à Kaboul, Al-Qaïda a délibérément omis d’annoncer les causes du meurtre d’al-Zawahiri ou de désigner son successeur pour diriger le groupe.

Les sources ont indiqué que les répercussions de cette décision étaient un signe évident de confusion au niveau du commandement central d’Al-Qaïda.

La satisfaction des talibans et de la partie iranienne

Le quotidien The Daily Beast a révélé que la nouvelle stratégie d’Al-Qaïda est venu plaire aux talibans et à la partie iranienne.

Selon le journal, Al-Qaïda prévoyait, après des ententes secrètes avec les Talibans, de simuler la mort de son dirigeant au motif qu’il était en mauvaise santé.

Le journal considère que le silence délibéré est l’incapacité et l’échec de communiquer avec Saif al-Adel, le prétendu successeur d’al-Zawahiri, qui se trouve en Iran comme refuge et refuge.

Violations flagrantes

Dans le même ordre d’idées, les États-Unis ont affirmé que la présence du dirigeant d’Al-Qaïda en Afghanistan constituait une violation flagrante de l’accord de Doha, dans lequel les talibans ont promis, après le retrait des troupes américaines d’Afghanistan, qu’Al-Qaïda et tout autre groupe extrémiste ne seraient pas autorisés à opérer dans les zones sous leur contrôle ou à menacer les intérêts américains.

Le Secrétaire d’Etat américain a promis que Washington soutiendrait les Afghans « en cas de non-respect ou de réticence des talibans à respecter leurs engagements d’aider le peuple afghan avec une aide humanitaire importante ».

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