Grand Maghreb

Saïed réaffirme l’attachement de la Tunisie à sa souveraineté… et voici sa proposition pour surmonter les crises


Après que les récentes négociations entre la Tunisie et le FMI ont échoué en raison de ses conditions « abusives », le président tunisien Kaïs Saïed propose l’introduction d’une nouvelle taxe sur les personnes qui bénéficient « injustement » de l’aide, selon ses dires.

Lors de son accueil hier au palais de Carthage du Ministre tunisien des Affaires étrangères, Nabil Ammar, il a souligné que la Tunisie « maintient sa souveraineté et les constantes de sa politique étrangère, dont le plus important est le refus d’ingérence dans ses affaires intérieures » et il a déclaré : « Tout comme nous refusons de nous ingérer dans les affaires des autres, nous refusons d’être interférant dans nos affaires, car nos affaires sont le résultat de la volonté de notre peuple ».

Il est heureux de rappeler que la Tunisie a une histoire beaucoup plus riche en matière de droits et de libertés que les autres États.
Il déclara avec plaisir que le peuple tunisien, qui se révolte pour la liberté et la dignité nationales, ne saurait se résigner à revenir en arrière et que la Tunisie « peut donner des leçons, et non recevoir des leçons de qui que ce soit ».

Le gouvernement tunisien subventionne les principaux produits de consommation – bois, pain, café, sucre et riz.
Lors d’une autre réunion, qui a rassemblé le Ministre de l’intérieur Kamal Al-Faqi, le Directeur général de la sécurité nationale Mourad Saïdan et le Directeur général de la Garde nationale Hussein Gharbi, le Président tunisien a souligné la nécessité de maintenir la paix civile et de s’opposer à tous ceux qui tentent de la compromettre, par le biais d’un monopole, de la spéculation illégale ou d’une crise après-crise, comme cela s’est produit et se produit dans de nombreux secteurs.

Lors de la rencontre, il a déclaré: « Il n’y a pas de place pour toucher le cœur des citoyens », insistant sur la nécessité de relever tous les défis pour préserver la nation et l’État.
Début avril, le président tunisien a annoncé son rejet des « diktats » du FMI, soulignant la nécessité de « compter sur nous-mêmes » afin de surmonter les crises financières et économiques paralysantes du pays.
L’économie tunisienne fait face à une inflation élevée de plus de 10 %, à un chômage élevé de plus de 15 % et à un ratio d’endettement d’environ 90 % du PIB.

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