Réunion entre les représentants de l’Armée Soudanaise et les Forces de Soutien Rapide à Addis-Abeba
Plusieurs sources ont révélé une réunion entre le Directeur des Renseignements Généraux du Soudan, le Lieutenant-Général Ahmed Ibrahim Mufadol, et le conseiller juridique des Forces de Soutien Rapide, Mohamed El Mokhtar, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, ces derniers jours. Lors de cette réunion, ils ont discuté des circonstances de la guerre en cours dans le pays et des moyens de l’arrêter.
Les sources, qui ont insisté sur leur anonymat, ont indiqué qu’une discussion sérieuse a eu lieu entre les deux hommes concernant la situation dans le pays, les conséquences de la guerre en cours et les conséquences potentiellement graves auxquelles les conflits actuels pourraient conduire, menaçant la sécurité et la sûreté de toute la nation.
ont laissé entendre qu’il y avait des divisions au sein de la direction de l’armée soudanaise concernant ce qui se passe dans le pays, affirmant que l’armée était devenue « impliquée » dans la guerre sous l’influence du mouvement islamique sur des leaders militaires influents.
Les sources ont mentionné que le Lieutenant-Général Mufadol a transmis un désir sincère de la part de certains dirigeants de l’armée soudanaise d’établir des canaux de communication avec les Forces de Soutien Rapide. L’objectif est de mettre fin à la guerre en cours dans le pays depuis la mi-avril.
ont également rapporté que le Lieutenant-Général Mufadol a effectué une visite secrète dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, la semaine dernière, au cours de laquelle il s’est ensuite rendu dans la capitale égyptienne, Le Caire. Cette visite a coïncidé avec la présence du conseiller juridique des Forces de Soutien Rapide, Mohamed El Mokhtar, à Addis-Abeba.
En revanche, Mohamed El Mokhtar, le conseiller juridique des Forces de Soutien Rapide, a refusé de fournir des informations sur ses activités dans la capitale éthiopienne ces derniers jours et sur le fait qu’il ait rencontré le Lieutenant-Général Mufadol ou non. Il a déclaré que « ce n’est pas encore le moment de révéler ce qui s’est passé lors de sa visite ».
Les sources ont mentionné une concurrence serrée et intense au sein des couloirs de l’armée, avec la domination et l’influence des dirigeants de l’ancien régime islamique dans les processus décisionnels au sein de l’armée. En particulier, ces dirigeants s’opposent à la fin de la guerre et sont déterminés à poursuivre les combats entre l’armée et les Forces de Soutien Rapide.