Moyen-Orient

Retour des affrontements dans le camp d’Ain al-Hilweh après une période de calme


Des affrontements impliquant des armes automatiques et des lance-roquettes ont éclaté entre des groupes islamiques et des combattants du mouvement Fatah, faisant 6 blessés.

Des affrontements ont éclaté jeudi soir dans le camp de réfugiés d’Ain al-Hilweh, dans le sud du Liban, où 13 personnes ont été tuées dans des actes de violence il y a quelques semaines, selon un responsable du camp, tandis que des sources médicales ont fait état de 6 blessés dans les affrontements en cours.

Les nouveaux combats dans le camp opposent des groupes islamiques et des combattants du mouvement Fatah dirigé par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, selon le responsable du camp qui a insisté pour ne pas révéler son identité.

Le bruit d’armes automatiques et de lance-roquettes a été entendu, selon des journalistes présents sur place.

Des dizaines de familles ont tenté de quitter la partie nord du camp où ont lieu les affrontements, avec leurs enfants, selon la même source.

L’Agence nationale d’information libanaise officielle a rapporté que les affrontements dans le camp d’Aïn el-Héloué avaient fait 6 civils blessés la nuit dernière, dont un homme âgé, qui ont été transférés dans des hôpitaux de la région.

L’université libanaise a annoncé la fermeture de ses antennes dans la ville de Sidon. dans le sud du Liban, aujourd’hui, en raison des développements sécuritaires dans le camp d’Ain al-Hilweh.

Le Comité palestinien commun pour le travail a affirmé dans un communiqué vendredi la « nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et de permettre au Comité palestinien commun pour le travail dans la région de Sidon de jouer son rôle dans le maintien de la sécurité. de la stabilité et de la gestion des événements récents dans le camp ».

Treize personnes ont été tuées dans des actes de violence qui ont éclaté le 29 juillet à Ain al-Hilweh entre des groupes islamiques extrémistes et des combattants du Fatah. marquant les affrontements les plus meurtriers depuis des années dans le camp.

Les forces de sécurité libanaises n’entrent pas dans les camps de réfugiés en vertu d’un accord entre l’Organisation de libération de la Palestine et les autorités libanaises. Les factions palestiniennes à l’intérieur des camps gèrent une certaine sécurité interne.

En revanche. l’armée libanaise a cherché à fermer les entrées du camp et à empêcher d’y entrer ou d’en sortir pour éviter l’escalade des affrontements.

Le camp d’Ain al-Hilweh est connu pour abriter des groupes islamiques extrémistes et des délinquants. Il abrite plus de 54 000 réfugiés palestiniens enregistrés auprès des Nations unies. auxquels se sont joints des milliers de Palestiniens ayant fui le conflit en Syrie ces dernières années.

Le camp est souvent le théâtre d’assassinats et de heurts occasionnels. notamment entre les factions palestiniennes et les groupes islamiques extrémistes.

Lors de précédents affrontements, de nombreux pays. en particulier les États du Golfe, ont conseillé à leurs ressortissants de quitter le Liban ou de rester à l’écart des zones tendues pour des raisons de sécurité.

Le Premier ministre du gouvernement intérimaire: Najib Mikati, a appelé les factions palestiniennes à respecter la souveraineté nationale du pays et à mettre fin à l’escalade dans les camps, notant que ces affrontements aggravent la situation au Liban.

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