Rapport révélant l’augmentation de l’influence des Frères musulmans dans les prisons britanniques… Détails
Alors que leur nombre a augmenté ces derniers temps, notamment avec une hausse du nombre de femmes parmi eux, l’inquiétude monte à Londres quant à l’impact des détenus issus de milieux extrémistes islamiques, avec deux grandes factions de gangs dirigées par des extrémistes islamistes se battant pour le contrôle, tandis que des rapports indiquent que les Frères musulmans et d’autres groupes extrémistes ont commencé à recruter des femmes.
Selon un rapport du journal britannique « Daily Mail », les affrontements entre les deux parties ont pris de l’ampleur lorsque des discussions ont commencé sur certains détenus versant de l’huile de cuisson chaude sur d’autres détenus, les forçant à lire le Coran de force, ainsi que l’imposition de la charia, ce qui a conduit à la formation d’un bloc de gangs composé de condamnés criminels et de prisonniers issus de gangs locaux dans les villes de Liverpool et Manchester, surnommé les « Piranhas ».
Le journal a souligné que ces phénomènes se sont développés au fil des ans dans de grandes prisons telles que Frankland et Long Lartin, précisant que les « Piranhas » étaient une formation apparue au milieu de la première décennie du XXIe siècle, créée par les chefs de gangs Richard Caswell et Chris Ashton.
Les témoignages d’anciens détenus et de condamnés criminels corroborent les rapports selon lesquels les gangs extrémistes ont leurs propres soldats pour perpétrer des actes de violence, et que la guerre en cours entre les factions n’est pas basée sur une motivation religieuse autant que sur le désir de contrôler le monde de la drogue, ses sources et sa distribution, dans une guerre ayant coûté la vie à trois extrémistes et criminels.
Les craintes augmentent quant à la capacité des autorités judiciaires et de sécurité à faire face à l’influence extrémiste dans les prisons sans être accusées de racisme envers les musulmans, en particulier avec l’augmentation de l’adhésion des détenus à ces formations islamiques extrémistes.
Les récentes données du ministère de la Justice britannique révèlent une augmentation significative du nombre de musulmans derrière les barreaux en Grande-Bretagne au cours des trente dernières années, avec un nombre disproportionné de prisonniers blancs ayant embrassé l’islam.
Les chiffres du ministère de la Justice révèlent qu’en septembre dernier, il y avait 15 584 prisonniers musulmans en Angleterre et au Pays de Galles, contre seulement 3 681 en 1997.
Cette augmentation de 323 % représente un groupe important de recrues potentielles pour les gangs islamiques en prison, les chiffres indiquant que 18 % de tous les détenus sont maintenant connus comme musulmans, soit près de trois fois le pourcentage de 6,5 % de l’ensemble de la population du Royaume-Uni.
Le mois dernier, il a été révélé que 3 096 prisonniers musulmans, soit près d’un sur cinq, étaient blancs, contre seulement 7,8 % des musulmans blancs dans la population plus large, selon le rapport du Daily Mail.