Politique

Rapport de l’ONU: la milice Al-Houthi voit des combats internes pour s’emparer du pouvoir et de l’argent


L’année 2020 a été marquée par de nombreux conflits au sein de l’aile des milices houthistes, le contrôle des points de contrôle et la fiscalité, comme l’indique le dernier rapport de l’Organisation internationale d’évaluation des capacités de l’ONU.

La milice d’Al-Houthi continue de modifier les lois et de créer des organes spéciaux à l’intention de ses dirigeants, afin de légitimer leurs crimes contre le peuple yéménite et de se dérober à ses richesses.

Ces amendements ont suscité un vaste rejet de la part des juristes, des avocats et des juges, qui ont refusé toute modification de la législation et des lois visant directement le système juridique et le pouvoir législatif.

Depuis le coup d’État, selon des observateurs, plus de 80 % des terres, des biens immobiliers et des biens de l’État ont été volés depuis le coup d’État, à Sanaa et dans d’autres régions du Yémen sous le contrôle des milices.

Dans son rapport, le Groupe d’experts des Nations Unies sur le Yémen a confirmé que les chefs de la milice Al-Houthi étaient en concurrence pour s’enrichir des ressources limitées de l’État, et que Mohamed Ali al-Houthi, Ahmed Hamid et Abdikarim al-Houthi avaient créé des bases de forces concurrentes qui étaient assurées par des structures de sécurité et de renseignement distinctes.

Le rapport indique que l’émergence de blocs de forces de grande importance, animés par des intérêts économiques, compromet la paix et les efforts humanitaires. 

La milice d’Al-Houthi contrôle la capitale Sanaa, avec elle le principal centre économique du pays et ses institutions existantes, contrôle le commerce et la distribution du carburant, contrôle le secteur de l’énergie et tire profit des ventes de pétrole et de gaz qui sont transférées dans ses régions.

Certains chefs de la milice Houthi sont également impliqués dans la contrebande de divers types de biens et de matériels, ainsi que dans la gestion des détournements de pesticides et d’engrais chimiques interdits.

Des sources ont confirmé que les dirigeants des Houthis faisaient l’objet d’une contrebande et fournissaient des produits agricoles interdits aux marchés, ce qui empêchait tous les négociants d’importer et de distribuer des pesticides sur les marchés.

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