Rapport américain : Le conflit artificiel du Sahara est arrivé à son terme
Le conflit artificiel du Sahara marocain s’est dirigé vers sa fin en juillet lorsque la France a reconnu la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de ses territoires, y compris les provinces du sud. Un rapport de l’Institut américain pour la paix souligne que cette action, combinée à l’avantage militaire du Maroc, ne laisse en réalité aucun autre choix au Front Polisario que d’accepter, à terme, une forme d’autonomie au sein du Maroc, ce qui est la meilleure option pour eux, ainsi que pour leur principal soutien, l’Algérie.
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Le rapport indique qu’il serait préférable pour les séparatistes de saisir l’opportunité de négocier les meilleures conditions de paix possibles. Mettre fin à la guerre leur offrirait la possibilité de sortir de leur situation désastreuse, tout en éliminant une source majeure de tensions dans les relations maroco-algériennes, ce qui améliorerait la stabilité régionale.
Après le retrait de l’Espagne en 1975, le Maroc a revendiqué la souveraineté sur ses terres et a œuvré depuis à leur développement. Pendant ce temps, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie voisine, a lancé des efforts infructueux pour arracher le Sahara au Royaume. En 1991, les Nations Unies sont intervenues pour tenter de résoudre le conflit et ont mis en place une mission de maintien de la paix chargée d’organiser un référendum sur le statut de la région.
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Au fil du temps, de plus en plus de pays ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara. En 2020, le président américain Donald Trump a annoncé la reconnaissance par les États-Unis de la « souveraineté marocaine sur l’ensemble du Sahara ». Cette décision américaine a renforcé la proposition marocaine de 2007 d’accorder une autonomie comme étant « la seule base d’une solution juste et durable » au conflit artificiel du Sahara. À ce moment-là, de nombreux partisans du Front Polisario, y compris l’Algérie, ont réalisé que l’annonce de Trump représentait un tournant majeur, mais non décisif. Depuis lors, 37 pays ont suivi l’exemple des États-Unis, et la reconnaissance de la France a été cruciale.
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En tant que puissance coloniale la plus récente dans la région du Maghreb, la France est considérée comme l’acteur étranger le plus influent. Il est clair qu’elle considère que son avenir économique est lié au Maroc (et non à l’Algérie). La décision de la France de mettre fin à sa neutralité concernant le Sahara reflète et renforce le consensus international croissant en faveur des revendications souveraines du Maroc. Le contrôle effectif que le Maroc exerce désormais deviendra la situation permanente.
L’opposition européenne aux revendications marocaines a diminué ces dernières années, en partie grâce à l’augmentation des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Europe, mais aussi à cause du précédent américain. La plupart des pays de la Ligue arabe et de nombreux États africains ont également rejoint cette dynamique. Bien que des pays influents comme la Chine, la Russie, la Turquie, la Grande-Bretagne et l’Italie restent officiellement neutres, cela ne devrait pas durer longtemps.
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L’ONU n’ayant pas réalisé de progrès significatifs vers une solution pacifique, le Maroc contrôle désormais plus des trois quarts du territoire, qu’il continue de développer économiquement, tout en intégrant progressivement la terre et ses habitants dans l’État marocain.
Le plan du Maroc pour « l’intégration complète des personnes rapatriées dans le tissu de la nation » en provenance des camps de Tindouf en Algérie est une solution à la crise de près de 173 000 Sahraouis.
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Après 50 ans de tentatives pour se séparer du Maroc, la direction du Polisario subit une pression énorme, et de nombreux Sahraouis jugent cette direction trop vieille et inefficace. Quant à l’Algérie, elle utilise le conflit pour irriter le Maroc. Ainsi, l’acceptation par le Front Polisario de l’autonomie marocaine permettrait à l’Algérie de justifier intérieurement sa reconnaissance de la souveraineté marocaine.
Le rapport de l’institut estime que l’Algérie pourrait décourager le Polisario d’accepter l’autonomie sans obtenir de concessions du Maroc qui lui seraient directement bénéfiques. Bien qu’ils aient été réticents à lier le conflit du Sahara à d’autres conflits bilatéraux, cette opposition pourrait être surmontée si les Algériens pensent que les séparatistes s’orientent vers une acceptation unilatérale du plan d’autonomie marocain.
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En conclusion, le rapport de l’institut affirme que l’élan international est entièrement en faveur du Maroc. Dans un avenir proche, le conflit sur le Sahara marocain prendra fin de manière effective, avec quelques pays seulement continuant à réclamer l’indépendance du Sahara. Étant donné la supériorité militaire du Maroc sur le Front Polisario, les séparatistes n’auront d’autre choix que de négocier une solution.
Le plan d’autonomie marocain deviendra la solution effective, même si la réconciliation avec cette réalité est amère pour les séparatistes et leurs soutiens. Cependant, continuer à nier cette réalité ne mènera qu’à une solution finale moins favorable. La vérité est qu’un des plus anciens conflits en cours en Afrique est finalement arrivé à sa fin.