Raids israéliens sur la Bekaa et le nord du Liban : frappes contre les infrastructures et les sites du Hezbollah

De nouvelles frappes aériennes israéliennes ont visé la région de la Bekaa et le nord du Liban, ciblant des « infrastructures et des sites de production de missiles de précision appartenant au Hezbollah ».
Selon un communiqué de l’armée israélienne, « des avions de chasse ont récemment frappé plusieurs cibles terroristes du Hezbollah dans la région de la Bekaa, notamment un camp d’entraînement utilisé par les membres du mouvement, où des éléments de l’organisation ont été observés ».
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Le communiqué ajoute : « Le Hezbollah a utilisé ce camp pour former et entraîner ses combattants, ainsi que pour planifier et superviser des opérations terroristes contre les forces armées et l’État d’Israël. »
L’armée israélienne a également affirmé avoir attaqué « des infrastructures militaires au sein d’un site de production de missiles de précision du Hezbollah au Liban, ainsi que des installations terroristes à l’intérieur d’une base militaire du mouvement dans la région de Sharbeen, au nord du pays ».
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Elle a souligné que « le stockage d’armes et la présence de ces infrastructures terroristes, combinés à la tenue d’exercices militaires du Hezbollah contre Israël, constituent une violation flagrante des accords entre les deux pays et représentent une menace directe pour la sécurité de l’État d’Israël ».
Israël mène régulièrement des frappes en territoire libanais, affirmant viser des positions du Hezbollah, malgré l’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2024, après plus d’un an d’affrontements ponctués par une guerre ouverte de deux mois entre Israël et le mouvement chiite.
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Sous pression américaine et par crainte d’une intensification des frappes israéliennes, le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l’armée de mettre en place un plan de désarmement du Hezbollah.
L’armée libanaise doit achever cette opération dans un délai de trois mois, notamment dans le sud du pays, à proximité de la frontière avec Israël.
À la mi-septembre, le ministre des Affaires étrangères, Youssef Rajji, avait déclaré à l’Agence France-Presse que le plan présenté par l’armée prévoit « l’achèvement du désarmement du Hezbollah dans la zone frontalière avec Israël, au sud du Liban, dans un délai de trois mois ».