Raids israéliens sur Gaza : la plus lourde perte en vies humaines en une seule nuit depuis le cessez-le-feu
La nuit de mardi à mercredi a été marquée par la plus importante perte en vies humaines enregistrée en une seule nuit dans la bande de Gaza depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre. L’armée israélienne a frappé plusieurs objectifs dans l’enclave après que le Premier ministre Benjamin Netanyahou a ordonné des frappes immédiates, accusant le mouvement Hamas d’avoir violé l’accord de trêve négocié sous l’égide des États-Unis.
L’agence de presse palestinienne Wafa a fait état de 91 morts, dont des femmes et des enfants, dans les frappes menées depuis la soirée de mardi jusqu’à huit heures du mercredi matin. Les sources médicales des hôpitaux de la bande de Gaza ont précisé que le bilan documenté atteignait 91 victimes, réparties ainsi : 31 dans le nord du territoire, 42 dans le centre et 18 dans le sud. Les autorités ont indiqué que ce total pourrait encore augmenter en raison du grand nombre de blessés en état critique et des recherches en cours pour retrouver des personnes ensevelies sous les décombres.
Dans les développements les plus récents, des avions israéliens ont mené des frappes sur les villes de Gaza et de Deir al-Balah, au nord et au centre de la bande, faisant plusieurs morts et blessés supplémentaires. L’armée israélienne a par ailleurs annoncé la mort d’un soldat au cours d’affrontements dans le sud de l’enclave.
Le président américain Donald Trump a exprimé son soutien aux frappes israéliennes tout en estimant qu’elles ne mettaient pas en péril le cessez-le-feu. « Le cessez-le-feu à Gaza n’est pas en danger après les frappes israéliennes », a-t-il déclaré à la presse à bord de l’avion présidentiel. « Rien ne menace le cessez-le-feu à Gaza. Ils ont tué un soldat israélien, et donc les Israéliens ont riposté — ils devaient réagir. Quand cela se produit, ils doivent répondre. Israël a le droit de riposter. »
