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Qui est Razan Al Mubarak, qui a été nommé leader climatique à la COP28 ?


Les Émirats arabes unis ont nommé Razan Al Mubarak Chef de file pour les questions climatiques à la 28e Conférence des Parties (COP28), qui se tiendra en novembre prochain. ce qui a été très bien accueilli par ONU-Climat.

Par cette nomination, Razan Al Mubarak se joint au Dr Mahmoud Mohieldin, qui continue de jouer son rôle de chef de file en matière climatique en tant que représentant de la présidence égyptienne de la vingt-septième Conférence des Parties, qui s’est récemment tenue à Charm el-Cheikh.

Commentant ce point, le sixième Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Simon Steele, a déclaré dans un tweet qu’il attendait avec intérêt de travailler avec Mme Razan Al Mubarak et avec toutes les parties prenantes. Pour tirer parti de la position unique de l’État des Émirats arabes unis, promouvoir l’ambition universelle et l’action en faveur du climat.

Qui est Razan Al Mubarak ?

Razan Al Mubarak est actuellement présidente de l’Union internationale pour la protection de la nature (UICN), la deuxième femme à diriger l’organisation depuis près de 75 ans. Il est également directeur fondateur du Fonds Mohammed Ben Zayed pour la conservation des organismes vivants et soutient depuis sa création plus de 2 500 projets de conservation des organismes vivants dans plus de 160 pays.

En 2010, Al Mubarak a été nommé directeur général du Bureau pour l’environnement d’Abou Dabi, devenant ainsi la plus jeune personne à recevoir un poste de direction du gouvernement à Abou Dabi et la seule femme à occuper ce poste. Sous sa supervision et son autorité, le gouvernement a accepté de doubler les zones protégées de la faune et de la flore et d’adopter les premiers objectifs carbone de la région : réduire les émissions de gaz à effet de serre de 42 % d’ici à 2030.

S’agissant de sa nomination, Al Mubarak a déclaré qu’un environnement sain, y compris le climat et la biodiversité, était essentiel au bien-être de tous. Nous devons aller au-delà du modèle habituel et considérer la nature comme une solution importante au changement climatique. Pour y parvenir, nous devons tous contribuer à l’action mondiale sur le climat, y compris les femmes, les jeunes et les populations autochtones, ainsi que les entreprises, les pouvoirs publics, la société civile et les milieux universitaires.

Elle attend avec intérêt de travailler avec la présidence de COP28 pour faire en sorte que des voix diverses se fassent entendre avant et pendant la Conférence sur le climat.

Pionnier de l’action climatique

En 2015, un rôle de chef de file pour les questions climatiques a été créé à la vingt et unième session de la Conférence des Parties à Paris, à Paris (COP21), en vue de faciliter la mise en œuvre réussie des efforts en cours en renforçant la participation de haut niveau et en améliorant les initiatives volontaires, les initiatives nouvelles ou renforcées et les coalitions.

C’est précisément par le biais du Partenariat de Marrakech pour l’action climatique mondiale que les pionniers accélèrent l’action climatique ambitieuse des acteurs non étatiques, notamment des villes, des régions, des entreprises, des investisseurs et de la société civile, avec la rapidité, la portée et la justice nécessaires pour soutenir les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Alors que la communauté internationale se prépare pour la vingt-huitième session de la Conférence des Parties, les responsables du climat s’attacheront à accélérer les engagements, à accroître la transparence, à régionaliser les travaux de l’ONU sur le climat et à accroître les flux financiers afin de renforcer la résilience.

Rôle des femmes dans l’action climatique

Pour souligner le rôle essentiel que les femmes jouent dans l’accélération de l’action climatique, Razan Al Mubarak fera une déclaration liminaire dans une manifestation intitulée « Les femmes dans la diplomatie – donner des moyens de subsistance – sources d’énergie renouvelables pour l’adaptation », organisée par l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA).

Mohieldin fera un discours liminaire à la séance plénière d’ouverture du Forum mondial de l’énergie du Conseil de l’Atlantique, au cours de laquelle il insistera sur la nécessité de mettre en œuvre les engagements pris en matière de climat avec la portée et la rapidité voulues.

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