Quelques mois avant l’élection présidentielle, Erdoğan perd le soutien populaire dans le dernier sondage d’opinion
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan n’a pas le soutien d’une majorité d’électeurs avant l’élection présidentielle du pays. Selon une étude du leader turc Metropole publiée en juin dernier, elle est apparue jeudi après-midi, suggérant que le leader turc pourrait perdre son trône après une série d’échecs à la fois internes et externes, avec une inflation à la hausse depuis 24 ans, et une perte de plus de 80 % de sa valeur.
La chute de popularité d’Erdoğan
Le site turc Ahval a confirmé que l’enquête a montré qu’Erdoğan n’avait pu attirer le soutien que de 40 % des électeurs. Selon Uzer Senkar, président de Metropol, dans un tweet du jeudi soir. L’enquête a aussi montré que Meral Akşener, chef du Parti du centre-droit de l’opposition, avait publié une liste de candidats potentiels de 49,9 %, suivie par Kemal Kılıçdaroğlu, président du principal Parti républicain du peuple, avec 49,2 % de voix.
Selon le site internet, Erdoğan et son parti au pouvoir, Justice et Développement (AKP), devraient tenir des élections présidentielles et législatives en juin de l’année prochaine. Le taux de soutien à la lire décline en raison des problèmes économiques du pays. La lire a chuté de 44 % par rapport au dollar l’an dernier, en baisse globale de plus de 80 % au cours des dernières années, tandis que l’inflation annuelle a atteint 78,6 % en Juin, le plus haut niveau depuis 1998, réduisant le niveau de vie.
La Défaite d’Erdoğan
Selon Turkish, l’enquête a montré qu’Erdoğan pourrait obtenir le soutien de 46,4% des électeurs en incluant les électeurs réticents dans les calculs. Dans ce cas, Akşener obtiendrait 55 % des voix, tandis que Kılıçdaroğlu n’obtiendrait que 51,4 %, et selon les sondages, le pourcentage d’électeurs qui aurait dit qu’ils ne voteraient certainement pas pour Erdoğan était de 42 %.
Six partis se sont opposés, dont le Parti républicain du peuple (CHP) et le Parti du peuple irakien, à l’abolition du régime présidentiel de la Turquie qui avait accordé de larges pouvoirs exécutifs à Erdoğan en 2018, tout en proposant un candidat commun à l’élection contre Erdoğan.