Grand Maghreb

Quel est le sort des partis politiques en Tunisie après les élections ?


Le groupe terroriste des Frères Musulmans vit un jour considéré comme le pire pendant une marche extrémiste de près de 100 ans. Il souffre dans tous les pays du monde arabe, et ses membres vivent dans la diaspora occidentale, à l’exclusion de tous les pays du monde arabe, dont la plus récente est la Tunisie.

Après une décennie de noir, le peuple tunisien et le Président Kaïs Saïed ont exclu du paysage politique et populaire tunisien le parti Ennahdha, bras politique du groupe terroriste des Frères Musulmans. Quel est le sort des partis politiques en Tunisie après les élections du 17 décembre ? Question posée dans les milieux politiques.

Parlement tunisien sans Frères

Alors que les partis d’opposition, dirigés par Ennahdha, font la promotion d’une vision sombre de l’avenir du processus politique et de l’activité du nouveau Parlement, les partisans du président estiment que le Parlement aura un impact sur l’équilibre politique avec le président, sur l’adoption des projets de loi, et sur le contrôle et la perte de confiance du gouvernement.

Selon les derniers chiffres officiels, il existe 228 partis, dont la plupart sont inconnus et dont l’activité n’a pas dépassé la signature des statuts, et certains n’ont pas pu constituer une base populaire, à l’exception de quelques-uns qui ont perdu plusieurs accumulations au cours des 10 dernières années.

Un climat de méfiance

Le mouvement Ennahdha qui dirige le pays depuis 10 ans a contribué à créer un climat de méfiance avec ses bases populaires en ne tenant pas ses promesses électorales, en créant des contre-alliances et en ignorant les intérêts et les postes politiques.

Le mouvement attend son destin après la liste des accusations portées contre lui par la justice, les plus graves étant la participation à des actes de terrorisme, des assassinats politiques, l’installation de jeunes dans des foyers de tension, ainsi que le financement étranger incriminé par la loi électorale, tandis que les observateurs ont évoqué la possibilité de dissoudre le parti et ses complices, s’il était prouvé qu’il recevait des fonds étrangers.

Seuls 13 des 67 candidats qui avaient présenté leur candidature, soit 8,44 %, ont pu obtenir un siège, tandis que 12 des 22 candidats qui avaient réussi à se présenter au second tour ont remporté un siège.

La nouvelle loi électorale a fixé à 161 le nombre total de sièges à la Chambre des représentants du peuple, c’est-à-dire à un taux de représentation par circonscription, et a décidé qu’aux élections législatives, les membres de la Chambre des représentants devaient être élus pour une ou deux sessions si nécessaire, en lieu et place du système de vote sur les listes précédemment approuvées.

La survie d’Ennahdha et de son parti politique est menacée par le fait que le président tunisien Kaïs Saïed conserve une popularité frénétique, comme le confirment les derniers sondages d’opinion de la fondation SIGMA conseil, où Saïed est en tête des listes populaires du pays concernant le candidat le plus chanceux, avec 49,9 %, suivi par le militant politique Safi Said avec 10,3 % de satisfaction.

Fichiers lourds

Le politologue tunisien Hazem El Kassoui a affirmé que Ennahdha est impliqué dans des fichiers de poids lourd liés au terrorisme et à l’assassinat.

Aujourd’hui, 10 ans après l’assassinat du chef, du professeur Chokri Belaïd; et la vérité n’a pas encore été révélée, et les têtes préparées n’ont pas été transférées à l’assassinat parce que les Frères ont tenté par tous les moyens d’exécuter des preuves criminelles pour dissimuler la vérité et couvrir les coupables.

Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de mettre en place un tribunal, conformément à la Constitution de 2022, chargé de détecter les crimes des Frères Musulmans et de les traduire en justice, d’autant plus que nous sommes en train de faire un effort de correction qui impose la fermeté, la vérité et l’isolement politique des Frères Musulmans, pour prouver qu’ils sont impliqués dans des agressions contre l’État, les institutions et les personnes.

Le Président est plus que jamais invité à dissoudre les chambres extraordinaires de représailles des Frères Musulmans, qui ont entaché les hommes d’Etat dans des procès sans discernement pour avoir couvert leurs actes subversifs de 70 à aujourd’hui. Il a souligné que les Frères Musulmans avaient gagné leur place en Tunisie.

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