Moyen-Orient

Que se passe-t-il en Irak ? Le Cadre de coordination entre en conflit en raison de la loi électorale


La crise en Iraq continue de s’aggraver considérablement, car les alliances politiques au sein du Gouvernement iraquien dirigé par Mohammed Chia al-Soudani ne pourront pas survivre au cours de la période à venir, en particulier après l’achèvement du processus de répartition des ministères et des postes importants au sein du Gouvernement, et les désaccords entre les dirigeants des entités politiques au sein de ces alliances.

Les forces républicaines sont restées passionnées par la situation politique délicate de ces derniers mois, jusqu’à ce que la répartition des postes se fasse selon le principe de la quotas établi dans le pays. Certains dirigeants de partis sont également convaincus que la carte des alliances doit être modifiée et que les élections des conseils de province doivent se tenir en octobre prochain. 

Risque de désintégration

Selon des articles de presse iraquiens, l’alliance la plus notoire en danger de désintégration est l’alliance du Cadre de coordination, qui regroupe la plupart des forces politiques chiites à l’exception du courant sadriste. Selon les sources de la coalition, « la coalition est en trois volets : le leader du Courant du Sagesse, Ammar al-Hakim, aux côtés du président de la coalition victorienne Haïder al-Abadi, le leader de Youb al-Haqq, Qais al-Khazali, aux côtés du président de la Horde du peuple, Falih Al-Fayyadh, et le leader de la coalition de l’État de droit, Nouri al-Maliki, avec al-Soudani à ses côtés ».

Crise irakienne

Selon l’écrivain et analyste politique irakien Dr Bassel Al Kadhimi, « l’Irak traverse une période de transition après les moments difficiles de l’État irakien. Les alliances politiques constituées par les forces politiques traditionnelles, même civiles, se sont effondrées à cause de l’embrasement politique, des intérêts personnels et de l’inconstance des alliances politiques qui rassemblent un certain nombre de partis. » C’est normal et durable dans le cadre de l’action politique.

Les relations américano-irakiennes sont un prélude à une amélioration stratégique, un « choc » pour l’Iran qui se produit, contrairement à ce que l’Iran avait prédit après l’arrivée de Mohammed Chia al-Soudani au poste de Premier ministre, selon des observateurs politiques.

La plupart des points de vue exprimés dans le cadre de coordination des élections sont favorables au principe de ne pas risquer de remettre en cause la loi électorale avant son approbation, du moins par Moqtada al-Sadr, le chef du mouvement sadriste, qui a fait remarquer que la coalition chiite était largement opposée à la proposition d’amendement et avait même empêché la tenue d’une session parlementaire la semaine dernière.

Certains gouvernorats sont revenus la semaine dernière sur une dénonciation de l’amendement proposé par l’alliance chiite, et ont essayé de mener à bien son plan d’abolition des circonscriptions électorales lors des dernières élections en envoyant des émissaires au chef du courant. L’alliance chiite, d’autre part, avance que la loi de Nadjaf n’est pas contestée.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page