»Qatar Charity » est devenu un instrument de financement pour les Sociétés des Frères Musulmans et leurs projets
Jour après jour, le financement qatari d’organisations des Frères musulmans dans un certain nombre de pays arabes et étrangers est devenu une réalité, à tel point que ces fonds ont soulevé la colère de l’opinion publique arabe, qui réclame des enquêtes judiciaires sur les personnes qui financent les Frères, leurs associations et leurs groupes armés et terroristes, dont le Qatar.
À cet égard, le rapport du Centre international d’études sur l’extrémisme (ICSR) révèle que le Qatar a utilisé l’organisation caritative Qatar pour financer au moins 138 projets dans toute l’Europe, dont beaucoup sont liés à l’organisation terroriste des Frères musulmans.
Ce rapport comporte 104 pages et présente la carte des mouvements extrémistes en Grande-Bretagne, qui n’est pas le premier à évoquer la relation caritative du Qatar avec les organisations extrémistes sur le continent européen ou ailleurs dans le monde.
Le Sri Lanka a annoncé en septembre 2020, Qatar Charity, une entité terroriste qui a été inscrite sur la liste des organisations terroristes, à la suite d’une enquête criminelle sur les activités de l’organisation »Save the pearl », dirigée par l’avocat Hezbollah Al-Hejaz, accusé de participation à des crimes terroristes.
En avril de la même année, le Hezbollah a également été arrêté par le Département d’enquêtes criminelles en vertu de la loi anti-terroriste. Debani Minnick, représentante du Département des enquêtes criminelles, juge de district de Fort à Colombo, capitale du Sri Lanka, a indiqué que l’organisation »Qatar Charity » était une entité financée par le terrorisme et que »Save the Pearl » faisait donc l’objet d’une enquête pour des infractions liées à la réception de fonds d’organisations terroristes et au blanchiment de fonds.
Rapport percutant du Qatar du Centre international de recherche sur l’extrémisme
Le rapport du Centre international d’études sur l’extrémisme fait référence, dans le cadre des efforts visant à découvrir les mécanismes de financement du terrorisme au Qatar, dont le plus notable est »The Qatar Papers », aux journalistes français »Georges Malbrunot », du Le Figaro Journal, et »Christian Chino », de la radio France Inter.
L’ouvrage suit, à travers les documents officiels, les réseaux nationaux en particulier en France, en Europe en général, et le rôle de l’organisation »Qatar Charity », fondée par la cheikha Moza, dans le financement de l’extrémisme et du terrorisme en Europe, ainsi que celui de dizaines de villes françaises, selon le livre.
Le livre traite également des guides de financement de Doha pour des institutions, des projets et des centres religieux associés à l’organisation des Frères Musulmans en Europe, ainsi que du financement de certaines fondations et associations telles que l’Institut européen des sciences humaines et l’Union des organisations islamiques en France, qui se sont par la suite transformées en « musulmans de France », et représente l’aile officielle des Frères du pays.
Le livre souligne que le financement qatari ne provenait pas d’opérations illicites, mais qu’il avait recours à des méthodes tortueuses et complexes qu’il était difficile de suivre, d’autant plus que les institutions de financement opéraient par le biais de sociétés bancaires, de sociétés immobilières et d’établissements d’enseignement. Les deux journalistes français ont révélé que ces financements s’élevaient à plus de 40 millions d’euros par an rien qu’en France.
»Qatar Charity », bras de l’extrémisme et du terrorisme
Le »Qatar Charity » est l’organisation caritative du Rideau de Doha destinée à opérer dans les zones de conflit du Moyen-Orient, entre la Libye, le Yémen, la Syrie et la Tunisie, où il finance directement l’organisation appelée »Tunisia Charity », dont la construction d’un campement où se trouvent des terroristes à Manzeh al-Nour, sur le littoral tunisien.
D’après un certain nombre de rapports étrangers et des enquêtes de grands journaux, le Qatar est directement impliqué dans le processus électoral en Tunisie, où il a soutenu les campagnes de certaines personnes en 2011, 2014 et 2019, et il offre également des possibilités d’emploi aux membres des Frères, en particulier aux futurs enseignants des prisons.
L’organisation qatarie est également impliquée dans l’appui à certaines milices en Libye, notamment la »milice de la dissuasion », qui s’attache à contrôler le comportement communautaire, en particulier les »vêtements de femmes », afin d’établir un profil social spécifique. Le »Qatar charity » est également présent dans les camps de jeunes désireux d’immigrer illégalement sur les côtes libyenne et tunisienne, dans le cadre des projets visant à préparer ce que l’on appelle les »loups solitaires » à mener des opérations terroristes dans l’ouest.
Réseau d’associations du Qatar en France et en Allemagne
Un réseau d’associations affiliées au »Qatar Charity » est en place en France et en Allemagne, et recrutent de jeunes gens pauvres. Le gouvernement français a pris conscience de la gravité de ces mesures et a ouvert une enquête, par exemple sur les activités et le financement des magasins de viande halal et la vente de livres, de parfums et de tissus afghans, ainsi que sur leur financement par des imams interdits en France.
Le Qatar continue de financer le terrorisme en fournissant d’énormes fonds et fonds à des groupes extrémistes, par l’intermédiaire d’un réseau d’organisations caritatives, d’associations sociales et religieuses et de banques européennes qu’il contrôle.
Malgré les tentatives du Qatar de nier son financement des mouvements extrémistes des Frères musulmans, une confirmation de la part de diplomates occidentaux quant au financement de Doha par des extrémistes et des radicaux, ainsi que les signaux selon lesquels son soutien aux Frères musulmans, considérés comme des terroristes dans de nombreux pays arabes et dans le monde, n’est plus caché.